Infos-Israel.News – 27 juin 2025
Les services de sécurité iraniens affirment avoir mis la main sur un nombre significatif de dispositifs de communication par satellite Starlink, introduits clandestinement sur le territoire et soupçonnés d’avoir été utilisés pour transférer des informations sensibles aux services de renseignement israéliens.
Selon les agences d’État iraniennes, les équipements auraient été repérés lors d’opérations ciblées dans plusieurs provinces, notamment dans les zones proches des installations stratégiques. Les autorités affirment que ces appareils, capables de contourner la censure et les réseaux fermés, ont permis à certains éléments internes à la République islamique de transmettre en temps réel des images, coordonnées et données techniques sur les infrastructures militaires et nucléaires du pays.
💬 Une guerre de l’information par satellite
Le régime iranien accuse ouvertement Israël d’avoir orchestré cette opération d’infiltration numérique avec la complicité d’opposants iraniens. « Les équipements Starlink confisqués faisaient partie d’un vaste réseau d’espionnage interne », a déclaré une source sécuritaire à l’agence Tasnim. « Ces appareils ont facilité la transmission de données stratégiques à l’ennemi sioniste pendant les frappes de ces dernières semaines. »
Les autorités parlent d’un réseau « structuré et formé » dans le but de saboter les efforts de défense du pays. Les premières analyses techniques, selon les Iraniens, démontrent que certains terminaux étaient connectés à des logiciels d’exfiltration de données, et que les signaux satellites correspondaient à des points d’impact précis des frappes israélo-américaines.
📡 Starlink : le nerf de la guerre numérique ?
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière le rôle central de la technologie dans les conflits modernes. Depuis le début de la guerre contre l’Iran, plusieurs rapports évoquent l’utilisation de l’internet satellite par des groupes de l’opposition iranienne, mais aussi par des cellules secrètes coopérant avec l’État hébreu.
Elon Musk, dont la société SpaceX est à l’origine du réseau Starlink, n’a pas encore réagi à ces accusations. Mais ce n’est pas la première fois que ses satellites sont mentionnés dans le cadre de conflits internationaux : ils avaient déjà été utilisés en Ukraine pour contourner le black-out imposé par la Russie.
🔎 Un système de surveillance défaillant ?
Pour les analystes, cette affaire est révélatrice d’un affaiblissement croissant du contrôle technologique du régime. « L’Iran découvre qu’il ne peut plus garder ses secrets enfermés dans des bunkers. Même les tunnels les plus profonds ne résistent pas aux yeux numériques d’Israël », confie un expert israélien des télécommunications.
Ce scandale pourrait marquer un tournant : selon plusieurs sources à Jérusalem, les renseignements obtenus grâce à ces terminaux auraient permis de localiser avec précision certaines installations critiques du programme nucléaire, avant les frappes aériennes massives du 23 juin.
🇮🇱 Un Iran percé de l’intérieur ?
Ce que les Iraniens appellent « sabotage technologique » semble surtout révéler une réalité inquiétante pour le régime : les failles sont autant internes qu’externes. La présence de terminaux Starlink dans des zones sensibles suggère non seulement une logistique clandestine sophistiquée, mais aussi la collaboration active d’éléments sur place, hostiles au régime.
Le commandement de Tsahal s’est refusé à commenter cette affaire, mais selon une source militaire israélienne, « ce genre de révélations montre que la dissuasion fonctionne. L’ennemi comprend qu’il est observé, même de l’intérieur ».
📍 Conclusion : la guerre n’est plus seulement sur le terrain
Alors que les armes conventionnelles font encore rage, la guerre des données et des signaux s’intensifie. Pour l’Iran, la saisie de ces terminaux est une alerte rouge. Pour Israël, c’est la confirmation que la technologie – et la coopération intérieure en territoire ennemi – est désormais une arme stratégique majeure.
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