Dans un style aussi direct qu’un tweet au petit matin, Donald Trump a lancé une bombe politique : « Le procès contre Bibi doit être annulé. » Le message, diffusé hier soir sur sa plateforme Truth Social, a fait vibrer la droite israélienne comme un missile d’amour stratégique. Du Likoud à la dernière chaise de la coalition, les soutiens n’ont pas tardé à affluer.

Selon Trump, lui et Netanyahu « ont traversé l’enfer » – comprenez : les cigares, le champagne, et quelques procureurs zélés. « J’ai sauvé Israël de l’Iran, je peux sauver Bibi d’un procès, » a-t-il ajouté, dans un mélange typique de loyauté amicale et de mégaphone diplomatique.

🎙 Réactions en cascade à Jérusalem

Le ministre de la Culture Mickey Zohar, jamais à court de superlatifs, a tweeté dans la foulée :
« Le président Trump a raison. Il est temps de mettre fin à ce théâtre coûteux. Ce que dit Trump, c’est ce que pensent beaucoup d’Israéliens – même s’ils n’osent pas le dire à haute voix dans les dîners de Tel Aviv. »

Le ministre des Communications, Shlomo Karhi, est allé plus loin :
« Ce procès a coûté bien plus que de l’argent. Il a rongé la sécurité nationale. Pendant qu’on compte les témoins, le Hezbollah compte les missiles. »

🔎 Et Rothman dans tout ça ?

Simcha Rothman, le gardien zélé de la réforme judiciaire et président de la Commission de la Constitution, a d’abord sorti les grands mots : « Des puissances occultes ont injecté des millions dans ce procès, au nom d’idéologies étrangères. »

Mais, soudain rattrapé par une once de souverainisme juridique, il a rappelé :
« Même si nous admirons Trump, interférer dans notre système judiciaire n’est pas – encore – la compétence du président des États-Unis. »

🇮🇱 Israël reste souverain, même avec Trump sur la ligne

Rappelons-le : en Israël, même les plus fervents partisans du Premier ministre tiennent à cette idée que la démocratie, c’est comme un houmous réussi – il faut un bon équilibre entre tradition et indépendance.

Mais une chose est sûre : entre une future statue de Trump à Jérusalem et une loi d’amnistie pour Netanyahu, certains députés semblent prêts à tout pour effacer les procès du passé. Sauf peut-être… à lire l’acte d’accusation jusqu’au bout.

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