Lors du Samedi Noir, Rami Davidian a été l’un des premiers et les seuls à arriver dans la zone où s’est déroulée la fête de la nature Nova. Il a sauvé des centaines de jeunes qui fuyaient les terroristes pour sauver leur vie, mais il n’a pas pu en sauver beaucoup d’autres parce qu’il les a trouvés sans vie. Depuis, les spectacles d’horreur ne l’ont plus quitté.
« Je ne suis plus le même Rami. Les images des filles attachées aux arbres et fusillées, des filles nues, des filles se serrant dans les bras et tirées dans la même direction dans les corps ne me lâchent pas. Cela me hante. Je n’arrive pas à m’endormir la nuit. Ça revient sans cesse, ça m’empêche de dormir : les pensées, les cauchemars qui me hantent. Mais, à la fin, je gagnerai. C’est important. Je dois gagner. J’ai une famille, j’ai des enfants, j’ai des raisons de gagner « .
Comment cette matinée a-t-elle commencé pour vous ?
« À sept heures moins le quart, un ami m’a appelé pour me demander d’aller secourir le fils de son ami. Cela a duré 48 heures folles. Je travaillais sur un distributeur automatique, je n’ai pas vu de mes yeux ce qui s’est passé. A 10h00 du matin, j’ai pris conscience de l’ampleur de l’incident et depuis, je n’ai pas pu m’arrêter, je ne voulais abandonner ni face à moi, ni au Hamas, ni à personne. J’étais déterminé à les faire sortir. « .
Tout le monde ne pouvait pas être aidé.
« Ce n’est pas facile quand une mère appelle et vous supplie : ‘Rami, sauve-le’, et je n’ai pas de réponse, je n’avais pas la capacité de dire que le fils ou la fille de telle personne n’était pas en vie. Ce sont des situations auxquelles je n’étais pas habitué et que j’ai fait. « Je ne m’y étais pas préparé. Par la providence ou la sagesse divine, j’ai su y répondre avec sagesse. Une semaine-deux semaines après l’incident, mes parents m’ont dit que ma conversation téléphonique avec eux leur avait apporté un grand réconfort. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :