L’administration des tribunaux rabbiniques a dévoilé les données de l’année dernière.  Les chiffres concernent les divorces chez les couples juifs et précisent qu’une augmentation de 1,8% du nombre de couples divorcent, par rapport à 2015. En effet, 10841 couples ont divorcé l’an dernier par rapport à 10653 en 2015.

Quelle est la ville qui a enregistré le plus de divorces ?

Les données des divorces en Israël ont été publiées ce mardi par la direction des tribunaux rabbiniques et révèlent les différences entre 2015 et 2016.

Les chiffres montrent que l’année dernière il y a eu 5308 cas de divorce, en plus de 9811 accords de divorce. Le règlement des différends se chiffre à 3.545 couples selon le ministère des Affaires sociales, et aux tribunaux rabbiniques.

Les divorces se passent dans les 12 tribunaux rabbiniques dans tout le pays :

– La Cour rabbinique de Tel-Aviv a divorcé 2976 couples, plus que toute autre région du pays
– La Cour rabbinique de Haïfa est en seconde place avec 1.764 couples
– La Cour rabbinique de Jérusalem en troisième place avec 1461 couples.

La ville où il y a le plus grand nombre de personnes divorcées en Israël pour l’année 2016 est Jérusalem avec 725 couples, suivi de Tel Aviv avec 701 couples et Rishon Lezion avec 441 couples. Des données supplémentaires de 2016 montrent une augmentation significative dans les villes de Ramat Hasharon, Givatayim, Beit Shemesh, Gedera, Or Yehuda, Modi’in Illit et Zichron Yaakov.

Refus de donner le guet :

La question du refus de divorce a également augmenté, selon les résultats de la direction des tribunaux rabbiniques et en ce qui concerne aussi le cas des « agunot » (les femmes dont les maris ont disparu) avec 211 cas en Israël et à l’étranger, contre 180 l’année précédente.

– 205 personnes par an ont été condamnées à des sanctions pour refuser le guet, 165 hommes contre 40 femmes.

Les sanctions comprennent un délai pour une sortie d’argent d’un compte bancaire, la supension des permis de conduire, le refus de présenter sa nomination à une fonction publique, et ce afin d’empêcher les possibilités de maintenir des conditions innaceptables pour les victimes qui se voient refuser le guet.