110 des 120 membres du parlement jordanien ont signé une pétition appelant à la libération du caporal de l’armée jordanienne, Ahmed Daqamseh.
Pour rappel, en 1997, Daqamseh a ouvert le feu sur un groupe de 80 adolescentes israéliennes de Beit Shemesh à Naharayim entre la Jordanie et Israël, tuant sept d’entre elles et en blessant cinq autres. Le massacre aurait pu être pire mais l’arme de Daqamseh ne fonctionnait plus. Daqamseh s’était plaint que les jeune filles avaient troublé ses prières.
Daqamseh avait ouvert le feu sur un groupe de 80 jeunes filles âgées entre 6 ans et 13 ans avec les monitrices. Elles venaient de l’école primaire de AMIT à Bet Shemesh, et étaient en visite pour une excursion sur « l’île de la Paix», une station touristique israélo-jordanienne sous contrôle jordanien.
Après le massacre, le défunt roi Hussein de Jordanie avait présenté ses excuses pour l’attaque et s’était rendu en Israël pour rendre hommage aux familles endeuillées.
En Février 2011, le ministre de la justice, Hussein Mjali, qui a déjà servi en tant qu’avocat de la défense de Daqamseh avait comparé Daqamseh à un héros et avait ajouté que « si un Juif aurait assassiné un arabe, les Israéliens lui aurait construit une statue. »
Daqamseh a été condamné par un tribunal militaire jordanien à la prison à vie et aux travaux forcés. Il a été épargné de la peine de mort parce que le tribunal avait déterminé qu’il était mentalement instable.
En 2004 dans un interview, le terroriste s’était exprimé dans l’hebdomadaire jordanien-Shahed, où il avait exprimé sa fierté dans ses actions et avait déclaré :«si, je pouvais revenir à ce moment-là, je me comporterais exactement de la même façon. Chaque jour qui passe, ma conviction se renforce et ce que j’ai fait était de mon devoir. »
Daqamseh a dit que les filles israéliennes ont interrompu sa prière en sifflant et en applaudissant. Il a dit avoir essayé d’ignorer le comportement des filles, mais leur persistance fut pour moi une insulte et m’a mis en colère: «J’ai senti mon sang bouillonner, alors j’ai arrêté ma prière et j’ai demandé à mon ami de quitter la région. Après son départ, j’ai commencé à tirer», a-t-il dit.
Daqamseh a déclaré que le massacre aurait été évité, si les adolescents avaient été plus polies. Malgré cela, il a été révélé plus tard que le M-16 de Daqamseh était bloqué, ce qui avait empêché le meurtre d’autres enfants israéliens innocents.
Libérer un tel homme, sera t-il entre Israël et la Jordanie la fin d’un traité de paix?