16 ans aprĂšs la catastrophe de Columbia, le Journal Intime de Ilan Ramon qui a survĂ©cu Ă  l’explosion rĂ©vĂ©lĂ©

16 ans aprĂšs la catastrophe de Columbia, des pages du Journal Intime d’Ilan Ramon ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes, aprĂšs avoir miraculeusement survĂ©cu Ă  l’explosion dans l’atmosphĂšre.

Les rares notes de Ilan Ramon ont Ă©tĂ© enfouis dans le sol pendant des mois aprĂšs la tragique explosion de la fusĂ©e, dans laquelle Ramon et ses six autres membres d’équipage ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans l’espace.

MalgrĂ© la mĂ©tĂ©o, ces notes sont restĂ©es intactes pendant des mois sur le sol jusqu’à ce qu’elles soient retrouvĂ©es par la Nasa, dans l’État du Texas aux États-Unis. Au dĂ©but, ils pensaient qu’il ne s’agissait que de documents techniques, mais aprĂšs avoir transfĂ©rĂ© les pages dĂ©couvertes Ă  la veuve de Ramon, Rona, elle dĂ©couvrit qu’il s’agissait d’un journal personnel dans lequel il documentait son passionnant voyage dans l’espace.

Le journal personnel de Ramon n’a pas Ă©tĂ© dĂ©truit malgrĂ© les 5 000 degrĂ©s de chaleur de l’explosion de la navette et du froid glacial Ă  l’entrĂ©e de l’atmos-phĂšre. Maintenant, les derniers mots Ă©crits par Ramon sont exposĂ©s pour la premiĂšre fois dans une exposition spĂ©ciale intitulĂ©e «Living in Space».

L’exposition a ouvert ses portes hier au MusĂ©e israĂ©lien, en coopĂ©ration avec l’Agence spatiale du MinistĂšre de la science et de la technologie. ‘Les rares pages, certaines au crayon et d’autres au stylo, ont Ă©tĂ© conservĂ©es selon un processus complexe. »

Ils ont eu lieu au MusĂ©e d’IsraĂ«l Ă  l’initiative de Rona Ramon Zal, qui a parlĂ© avec les gens du musĂ©e au cours des derniers mois de sa vie. Au dĂ©but, Rona voulait Ă©viter de publier la plupart des documents personnels, mais deux mois avant sa mort, elle s’est adressĂ©e au directeur du laboratoire de conservation du papier du musĂ©e, Michael Magen, et lui a dit : ‘J’ai dĂ©cidĂ© de publier le document de maniĂšre Ă  ce qu’il soit accessible aux visiteurs’.

Ramon Ă©tait dans l’espace et maintenu en relativement bon Ă©tat, il a Ă©crit :

«Non, je n’y croyais pas. Jusqu’au moment oĂč les moteurs ont Ă©tĂ© allumĂ©s, je doutais encore », a dĂ©crit Ramon dans son journal aprĂšs le lance-ment de la navette depuis la Terre :  » Bien que nous soyons en isolement cellulaire Ă  Cape, depuis la discussion fatidique de dimanche aprĂšs-midi – Ă  l’époque, nous sentions tous que c’était rĂ©el, et pourtant – nous n’y avons pas cru’.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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