Le ministère israélien de la Santé ne publie pas d’informations sur le nombre de cas « importés » de COVID-19, mais samedi soir cette « information privilégiée » a été partiellement publiée par le correspondant de « Hadashot 12 » Yoav Even. Il ressort de la publication qu’un touriste israélien sur cinq revenu de Turquie en octobre a été testé positif au coronavirus à son retour.

Après des vacances en Turquie, 988 Israéliens ont été testés et 197 d’entre eux ont reçu un diagnostic d’infection à coronavirus. Sur la base de ces données, le ministère de la Santé estime que ce sont les voyages en Turquie qui sont devenus la principale source d’une nouvelle augmentation de l’incidence dans le secteur arabe. Dans ce pays, ce sont les Arabes israéliens qui passent leurs vacances en Turquie.

Dans une interview accordée à la chaîne Kan TV vendredi soir, le directeur général du ministère de la Santé, Hezi Levi, a refusé de répondre à la question d’un journaliste concernant «l’importation» de coronavirus en provenance de Turquie. On sait que la Turquie sous-estime largement les statistiques officielles sur l’incidence du COVID-19, afin de ne pas effrayer les touristes. Le ministre de la Santé de ce pays a admis que son département n’enregistre que «vraiment malade» et ne rapporte pas le nombre de tests positifs.

En octobre, 753 Israéliens ont introduit le coronavirus en provenance de voyages à l’étranger. 423 d’entre eux (56%) sont revenus de quatre pays. La Bulgarie se classe deuxième après la Turquie dans la liste des principaux «exportateurs» de coronavirus vers Israël. Après avoir voyagé dans ce pays, 13% des voyageurs de retour (100 sur 767) ont été testés positifs. Au retour des États-Unis, le pourcentage de tests positifs en octobre était de 6% (62 sur 1 037), après le retour de Grèce – 3,1% (64 sur 2 044).

Les données pour les autres pays sont restées fermées.