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Shama et sa mère irakienne, soignés en Israël.

 

L’Organisation internationale « Sauvé le cœur d’un enfant » basée en Israël, a coordonné l’arrivée de trois jeunes enfants irakiens à l’hôpital israélien. En tout 180 enfants irakiens ont déjà été traités dans les salles d’opération israéliennes.

Le ministre de l’Intérieur Gideon Saar a approuvé dimanche l’arrivée de trois enfants irakiens dont l’un est âgé d’un an, le deuxième de quatre ans et le troisième de cinq ans. Ceux-ci recevront des soins médicaux d’urgence au Centre médical Edith Wolfson à Holon. Les trois enfants arriveront à l’hôpital israélien dans les prochains jours.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Saar a approuvé l’entrée des enfants dans le pays pour raison humanitaire, soutenu par l’association « Sauvé le cœur d’un enfant », un projet international basé en Israël, qui jusqu’ici a coordonné des chirurgies cardiaques pour quelques 3.000 enfants venant de 44 pays différents.


Depuis 2004, 180 enfants irakiens ont été soignés en Israël et 50 d’entre eux dans les deux dernières années. À l’heure actuelle, les hôpitaux israéliens soignent les enfants venant d’Irak, ainsi que de l’Autorité palestinienne, la Tanzanie, Zanzibar, Gana, l’Ethiopie, le Kenya, la Roumanie et la Chine. Les médecins et infirmiers de la Tanzanie, l’Ethiopie, l’Autorité palestinienne et la Géorgie prennent également part au projet et sont en cours de formation dans les hôpitaux israéliens.

Fondée en 1996, les fonds SACH sont aidés par le biais de dons et un budget spécial du ministère de la Coopération régionale, dirigée par Silvan Shalom.

«Ce travail donne un sentiment d’accomplissement qui est difficile à décrire par des mots», a déclaré le Dr Lior Sasson, chirurgien en chef du projet de chirurgie cardiothoracique au Centre médical Wolfson.

«Nous soignons des enfants qui ne peuvent être soignés dans leur pays et ne peuvent pas y obtenir un traitement. L’aptitude d’Israël à aider les parents même pour des pays définis comme« pays ennemis »ne nous empêche pas de leur redonner espoir. »

Dr Sasson a ajouté que pendant l’Intifada, le programme a continué à soigner les enfants de l’Autorité palestinienne:  » Malgré l’animosité, nous continuons les soins, ils font tomber les barrières. »Lui-même étant fils de parents irakiens qui ont immigré en Israël lorsque le pays a été fondé, Sasson a noté que grâce au projet, ils peuvent ramener la paix avec le pays que ses parents ont fui..

« Le père d’un enfant irakien que nous avons soigné en 2005 m’a appelé pendant la Seconde Guerre du Liban pour voir si nous allions bien. Il voulait voir comment nous étions et s’inquiétait de l’ensemble du personnel médical. C’était incroyable pour moi. »