C’est une catastrophe écologique qui se passe en ce moment dans le désert d’Arava: des milliers de mètres cubes de pétrole ont inondé la région suite à la rupture d’une pipeline entre Eilat et Ashkelon près du village de Beer Ora, à 20 km au nord d’Eilat hier soir.
Du côté israélien, trois femmes qui se trouvaient dans la zone de l’accident ont été intoxiquées. Concernant les pays voisins, comme la Jordanie, plusieurs personnes d’Aqaba ont été hospitalisées à la suite d’une intoxication par les vapeurs toxiques du pétrole déversé. La nuit, les autorités jordaniennes ont exhorté les habitants d’Aqaba à ne pas quitter leurs maisons.
Pour la gestion des parcs nationaux, il y a de fortes craintes que cette marée noire sur plusieurs kilomètres cause du mal aux espèces rares d’animaux vivant dans le désert d’Arava, sans parler de la flore du désert.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Le flux de pétrole a atteint le parc national d’Avron, où les palmiers sont aujourd’hui condamnés, dans cette même région vit également une importante population de cerfs.
En raison de l’accident,la pipeline a été fermé près de l’autoroute 90 dans la région de la sortie nord de Eilat à l’intersection de Katur. Au petit matin, la route a été ouverte à la circulation.
Le ministère de l’Environnement a annoncé la création d’un groupe d »enquêteurs pour connaître les causes de la catastrophe écologique dans le désert d’Arava.
Le Ministère de l’Environnement a déclaré que la pollution s’est arrêtée à la frontière avec la Jordanie, et les palmiers de cette région ne sont pas en danger. Des opérations de pompage se poursuivront tout le week-end. Après l’explosion, la ville de Eilat a recommandé de ne pas planifier la compétition de triathlon, afin de préserver la santé des participants.
Guy Samet, directeur du service de protection de l’environnement, au ministère du District Sud, a annoncé que «des millions de litres de pétrole se sont déversés sur la surface, créant des flaques, les dégâts sont très importants, la lutte contre la marrée noire va durer très longtemps ».
Samet a dit que le ministère « doit enquêter pour déterminer, si il y a eu négligence. C’est un cas de pollution des plus graves que nous avons connu. La Réserve naturelle Avrona ressemble à un fleuve noir, visqueux, couvrant la surface de la réserve. C’est une vraie catastrophe! »
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