Les politiciens israéliens de la coalition à l’opposition ont condamné le directeur de Orange et ont exhorté les Israéliens à ne pas causer des dommages supplémentaires à la compagnie nationale, qui travaille déjà dans une situation de concurrence très vive sur le petit marché israélien.

En particulier, le ministre de l’Éducation, Bennett a écrit dans son « Facebook », « Ne boycottez pas « Partner »- il est une victime, et non l’agresseur. Cette société israélienne, emploie 3.500 personnes…. Il y a plusieurs années, elle a signé un contrat avec Orange pour l’utilisation de sa marque, et a payé pour cela ».

Bennett affirme que le gouvernement envisage de nouvelles mesures contre Orange, et non pas contre « Partner ». « Il est temps de boycotter ceux qui nous boycotte », a assuré le ministre.

Le chef du parti « Yesh Atid » et l’ancien ministre des Finances, Yaïr Lapid ont appelé Stevan Richard, « extrêmement hypocrite» parce que, pendant de nombreuses années la société recevait volontiers de l’argent, sans se laisser décourager de sa coopération avec Israël.

Au Caire,  Stéphane Richard a dit que les recettes provenant de la coopération d’Orange avec Israël sont très faibles par rapport au temps et l’effort consacrés. Il a dit qu’il était prêt «demain» à quitter le marché israélien, mais il devra payer des centaines de millions d’euros, parce que «les chances de l’entreprise dans les tribunaux israéliens sont nuls ».

Le comportement de Richard explique que «ORANGE» détient une participation de 99% dans la plus grande compagnie de téléphone mobile en Égypte, « Mobinil », qui dispose de 33 millions clients. La branche égyptienne du mouvement anti-BDS Israël accuse l’entreprise d’être en collaboration avec « Partner », qui donne des rabais aux soldats pendant la guerre et travaille en Judée et Samarie. « Mobinil » a justifiée de la même manière : «Orange ne détient pas une part de » Partner ».

La société Orange a officiellement confirmé son intention de résilier le contrat de licence avec l’opérateur israélien « Partner ». Dans un communiqué de presse publié par les médias français,  la société a déclaré ne pas être  » intéressée dans le débat politique» – le désir de se débarrasser d’ Israël est motivé par la stratégie d’affaires et la préoccupation de la communication mobile.

« L’objectif principal d’Orange est de protéger et améliorer sa marque dans tous les marchés où la société opère », a déclaré le communiqué. – « On ne va pas participer à tout débat politique. »

Il explique en outre que « Partner » n’est pas une filiale d’Orange.