La France a été touchée ce vendredi 13 novembre au soir par des attaques situées à Paris et à Saint-Denis.
Selon « Le Monde« , le premier bilan provisoire fait état d’au moins 128 morts et 237 blessés, dont beaucoup dans un état grave, selon le procureur de la République de Paris, François Molins, mais il pourrait s’alourdir dans la journée. Huit terroristes sont morts, dont sept qui se seraient fait exploser.
L’Etat islamique a revendiqué ces meurtres, ce samedi. François Hollande a promis que « la France sera impitoyable à l’égard des barbares ».
Un deuil national de trois jours a été décrété et « tous les dispositifs » de sécurité seront renforcés à leur niveau maximum.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Pas mois de 128 morts dont 82 dans l’attaque de la salle de concert du Bataclan, mais sans établir de bilan définitif, vu l’état de gravité des blessés .
Un carnage au Bataclan
L’attaque la plus grave a eu lieu au Bataclan, au croisement du boulevard Richard-Lenoir et du boulevard Voltaire, où les assaillants, au nombre d’au moins trois, sont entrés en plein concert du groupe de rock américain Eagles of the Death Metal. Ils ont mitraillé les spectateurs dans le noir, provoquant une panique indescriptible, achevant parfois les survivants ou tous ceux qui bougeaient. L’attaque a duré près de deux heures.
L’assaut a été donné un peu après minuit par la BRI, plusieurs déflagrations étaient entendues par les témoins près du périmètre de sécurité dressé autour de la salle de concert. Des dizaines d’ambulances ont été envoyées sur place et un hôpital de campagne a été dressé à l’arrière de la salle, près du Cirque d’hiver. François Hollande et le premier ministre Manuel Valls se sont rendus sur place après la fin de l’assaut.
Le point sur l’enquête
Selon nos informations, l’un des huit terroristes tués a été identifié comme étant un Français d’une trentaine d’années, connu des services de renseignement, identifié grâce à des traces dans le carnage du Bataclan. Un passeport syrien a été retrouvé à proximité d’un des kamikazes de Saint-Denis, sans que le lien avec son propriétaire n’ait encore été formellement établi.
Les mesures prises
Le chef de l’Etat a décrété vendredi soir l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire et le rétablissement des contrôles aux frontières. Des perquisitions pourront être menées en Ile-de-France. Toutes les forces de l’ordre ont été mobilisées, 2 500 soldats ont été envoyés en renfort à Paris. M. Hollande a ensuite décrété un deuil national de trois jours et annoncé qu’il s’adresserait au Parlement réuni en congrès à Versailles lundi. Toutes les manifestations sur la voie publique sont également interdites en région parisienne et dans certains départements.
Le chef de l’Etat a promis que « la France sera impitoyable à l’égard des barbares ». Il a décrété un deuil national de trois jours et annoncé que « tous les dispositifs » de sécurité seront renforcés à leur niveau maximum.
Le stade de France
Trois explosions ont retenti à Saint-Denis, aux abords du Stade de Fance, à 21 h 20, 21 h 30 et 21 h 53. François Hollande, qui assiste au match France-Allemagne, a été évacué durant la rencontre. Une partie du public est descendue sur la pelouse dans un mouvement de panique à l’issue du match.
Selon une source judiciaire, quatre personnes sont mortes dans ces attaques, dont trois terroristes qui ont fait exploser leurs ceintures d’explosifs.
Rue Bichat
FRANCK FIFE / AFP
Une fusillade devant le restaurant Le Petit Cambodge et le bar Le Carillon, au coin de la rue Bichat et de la rue Alibert, a fait au moins 12 morts. « Dans un premier temps, tout le monde a cru à des pétards, raconte Laurent Borredon, journaliste au Monde présent sur place. Puis les gens ont fui et ont fait marche arrière vers le quai de Valmy. »
Rue de Charonne
Plus au sud, au croisement de la rue Faidherbe et de la rue de Charonne, un peu avant 22 heures, une riveraine a vu un homme descendre d’une voiture pour tirer avec une arme de gros calibre sur la terrasse du café La Belle Equipe, dans le 11e arrondissement. Selon une source policière, 18 personnes sont mortes dans cette attaque.
Un journaliste du Monde présent sur place a pu apercevoir plusieurs blessés. « J’ai entendu des détonations, je suis allé à ma fenêtre, indique une riveraine, interrogée par Gérard Davet, journaliste au Monde. J’ai une vue directe sur le café. J’ai vu un homme descendre d’une voiture et tirer sur la terrasse, au jugé. Il a tiré à plusieurs reprises. Par rafales. J’ai entendu des cris. Puis l’homme est remonté dans sa voiture et reparti. Comme ça… »
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