« Une justice historique a été faite » a déclaré Smadar Haran, sur Yedioth Ahronoth, ce dimanche matin. Elle a perdu son mari, Danny et ses deux petites filles au cours de l’horrible attentat perpétré en 1979 par Quntar et trois autres terroristes libanais à Nahariya.
« La justice a été rendue, mais elle n’a pas été réellement faite aux victimes, au cours de toutes ces années durant lesquelles Quntar était en prison », a déclaré Haran. « Le fait qu’il ait été libéré par l’Etat et finalement éliminé par ce même Etat, montre qu’il y a une loi et un justice. »
Smadar Haran
« Ce fut douloureux pour moi quand il a été libéré », a ajouté Smadar Haran. « Je suis passée par une période très difficile. Mais, d’autre part, il est important pour moi de montrer que la famille qu’il a attaquée a grandi et a prospéré ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Roni Keren, le frère de Danny Haran, a déclaré qu’il ressentait un petit sentiment de réconfort lors de l’élimination de Quntar mais néanmoins cela ne peut lui enlever sa douleur.
« J’espère qu’il va transmettre le message: celui qui tuera les Juifs en Israël et dans le monde, aura une fin semblable à celle de Samir Quntar et des meurtriers de Munich. Ceci est probablement la seule langue comprise au le Moyen-Orient ».
« Samir Quntar n’a jamais regretté ses actes. Pour nous, il suscite toujours de la douleur due à la mort de mon frère et de ses deux filles assassinées » a ajouté Keren. « J’ai attendu ce moment depuis sept ans après que Quntar a été libéré. J’ai attendu ce moment deux fois, une fois sur le plan personnel et une autre fois pour savoir que, lorsque l’armée israélienne est chargée d’une mission, elle agit ».
Le policier Yoram Shahar fut la quatrième victime dans l’attaque brutale. Son frère, Eliahou Shahar, a déclaré, dimanche, qu’il était certain, sans aucun doute, que « les forces de sécurité atteindraient Quntar. Je savais qu’il vivrait très peu de temps ».
La fille de Shahar a exprimé sa gratitude envers l’armée israélienne : « Il est important pour moi de mentionner que mon père était le premier responsable de la sécurité pour atteindre la scène, essayer d’aider et de sauver des vies. Il n’a pas été assassiné comme on le dit » sur la route. »
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