Le service de presse de l’armée israélienne a révélé aujourd’hui l’ampleur de l’opération menée hier dans le dernier hôpital opérationnel de la bande de Gaza, Kamal Adwan. L’armée israélienne et le Shin Bet ont arrêté plus de 240 personnes.

 

 

Selon l’armée, le centre médical était utilisé comme centre de commandement du Hamas et comme cachette des terroristes. L’opération s’est déroulée samedi sous la direction de la Division 162, avec la participation d’éléments de la Brigade 401, de la Flotte 13 et des enquêteurs de la Division 504.

Parmi les détenus déjà envoyés pour interrogatoire se trouve le directeur de l’hôpital. Selon des informations préliminaires annoncées par le service de presse de l’armée, il serait membre du Hamas et participerait activement aux activités de l’organisation.

Des terroristes des unités antichar et du génie du Hamas et du Jihad islamique, ainsi qu’une quinzaine de terroristes ayant participé à l’attaque du 7 octobre, ont été arrêtés. Les terroristes se sont fait passer pour des patients et du personnel hospitalier et ont utilisé des ambulances. Lors d’une perquisition, des armes et des munitions ont été trouvées dans le bâtiment.

La veille, des sources palestiniennes avaient rapporté que cinq employés de l’hôpital avaient été tués lors de l’assaut et des bombardements de l’hôpital : le pédiatre Ahmed Sammour, le spécialiste de laboratoire Israa Abu Zaida, les ambulanciers Abdul Majid Abu Al-Aish et Maher Al-Ajrami, et le spécialiste de la maintenance Fares Al. -Hodli. L’armée israélienne ne commente pas ce message.

Au cours de l’opération, les terroristes ont tiré sur les forces israéliennes avec des missiles antichar et des lance-grenades. Il n’y a eu aucune victime parmi les militaires israéliens. Les assaillants ont été détruits par des tirs de riposte et des frappes aériennes.

 

Le service de presse de l’armée a également rapporté que quelques semaines avant l’opération, l’évacuation de 350 patients, accompagnants et personnel médical de l’hôpital Kamal Adwan avait été organisée.

Les médias palestiniens affirment que les blessés n’ont pas été évacués à l’avance, mais la veille. Et ils ont passé la nuit sans eau, sans électricité, sans couvertures, sans nourriture ou autres fournitures. L’armée affirme cependant que du carburant, des générateurs et des fournitures médicales ont été livrés à un hôpital voisin.

Il est impossible de vérifier l’exactitude de l’information, puisque la partie nord de la bande de Gaza est complètement bloquée ; ni les journalistes ni les employés des organisations internationales n’y sont autorisés.