Un document obtenu par le site Srugim, signĂ© par des dizaines de rabbins, y compris les rabbins ultra-orthodoxes comme Rav MoshĂ© Sternbuch, Avraham Auerbach et Shlomo Yossef Mahfoud, ainsi que des dirigeants avec des positions religieuses-sionistes, tels que les rabbins Avigdor Nebenzahl et Dov Lior, ont attaquĂ© une prise de dĂ©cision proposĂ©e par le groupe rabbinique orthodoxe moderne Tzohar, en disant quâen rĂ©alitĂ© «cet accord de mariage signifie la destruction mĂȘme de la religion, obligeant les individus Ă pĂ©cher en relations avec une femme mariĂ©e et en augmentant le nombre dâenfants mamzerim suite des relations dâadultĂšre »
Rabbi Avraham Stav, qui enseigne Ă Har Etzion Yeshiva et membre de Tzohar,  explique les dĂ©tails de cette proposition, en disant que «lorsquâun conjoint annonce son dĂ©sir de rompre le mariage,  alors une pĂ©riode de 6-9 mois afin dâessayer de restaurer le mariage avec lâaide dâun professionnel.
Ă la fin de cette pĂ©riode, si les tentatives Ă©chouent, le conjoint qui dĂ©cide de retarder le divorce devra payer un paiement mensuel Ă lâautre partie dâenviron 1 680 $ ou la moitiĂ© de son salaire mensuel, selon le montant le plus Ă©levĂ©.
âCe montant devrait permettre au conjoint« bloquĂ© » une existence digne qui correspond au niveau de vie auquel il est habituĂ©, comme les aliments et le logement», explique Rav Stav.
Cet accord financier entre conjoints, prend effet lorsque une condition spĂ©cifiĂ©e est remplie, dans ce cas, lorsquâun des deux quitte la maison.
Rabbi Nebenzahl, ancien doyen de la Yeshivat Netiv Aryeh, membre du corps professoral de Yeshivat HaKotel et chef spirituel de la synagogue de Ramban dans la vieille ville de JĂ©rusalem, a Ă©crit que «celui qui incite les individus Ă signer un tel accord nâest pas un rabbin orthodoxe et ce ne sont pas des dĂ©cisions halakhiques (selon la loi juive).
Le rabbin Dov Lior, ancien rabbin dâHĂ©bron et Kiryat Arba, a Ă©crit: âCet accord est contraire aux principes fondamentaux de la halakha et peut entraĂźner de sĂ©rieux problĂšmes de divorce et dâadultĂšre, en plus de la destruction de la saintetĂ© de la vie familiale.
Un tel accord a dĂ©jĂ Ă©tĂ© rejetĂ© par les principaux rabbins dâIsraĂ«l â.
Rabbi Lior a fait rĂ©fĂ©rence Ă une proposition dâaccord du mĂȘme style prĂ©sentĂ© par le mouvement Naâamat, qui a Ă©tĂ© rejetĂ©e par les rabbins en chef dâIsraĂ«l dans les annĂ©es 1980.
La liste des 44 rabbins comprend le prĂ©sident de la yechiva de Har Hamor, le rabbin Tzvi Tau, qui cite le rabbin Abraham Isaac Kook, qui a affirmĂ© sans ambiguĂŻtĂ© que «lâobtention dâune mesure contre la volontĂ© du mari est sans valeur».
Le Rabbinat en chef en IsraĂ«l, câest aussi le tribunal juif le plus efficace au monde lorsquâil sâagit dâimposer un gain, y compris un sĂ©jour en prison.
En outre, lâĂ©tat dâesprit dâun mari qui a signĂ© lâaccord prĂ©nuptial de Tzohar peut ĂȘtre affectĂ© par les consĂ©quences financiĂšres au point oĂč son obtention ne peut ĂȘtre donnĂ©e de maniĂšre purement volontaire.
La proposition de Tzohar, dans sa tentative dâobtenir un accord sans la participation de la Cour rabbinique, peut effectivement crĂ©er le type de contrainte qui met en cause et met en pĂ©ril le statut halakhique des enfants de lâĂ©pouse divorcĂ©e avec son nouveau mari.
Le rabbin de Tzoar Avraham Stav répond à cette affirmation en disant que les paiements, bien que punitifs, sont également un soutien nécessaire pour une femme qui, autrement, se retrouverait dans la rue.
Tzohar doit encore publier une rĂ©ponse officielle suite Ă lâattaque de sa proposition.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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Je crois qu il se agit de guet pas de gain dans la phrase: »lorsque il agit dun gain »