Une grande manifestation s’est tenue (samedi) sur la place Habima à Tel Aviv, avec des milliers de participants. Parmi les orateurs figuraient :
- Ami Ayalon, ancien chef du Shin Bet,
- Sigalit Hilel, mère d’Ori Tchernikhovski, assassiné lors de la fête Nova.
Déclarations d’Ami Ayalon
Dans son discours, Ami Ayalon a fait référence à la déposition de Ronen Bar, actuel chef du Shin Bet, auprès de la Cour suprême israélienne :
« Cette déclaration est un moment charnière dans notre lutte pour l’identité juive et démocratique d’Israël.
Quiconque lit cette déclaration comprend – le drapeau noir, qui nous oblige à ne pas obéir, a déjà été levé. »
Ayalon a dénoncé plusieurs violations graves de l’État de droit :
- Lorsque le Premier ministre demande au chef du Shin Bet, en cas de crise, d’obéir au gouvernement plutôt qu’à la Cour suprême – le drapeau noir est levé.
- Lorsque le Premier ministre exige du chef du Shin Bet de surveiller les citoyens qui exercent leur droit de manifester – le drapeau noir est levé.
Il a appelé le public :
« Nous sommes ici pour dire à tous ceux qui restent enfermés chez eux : sortez dans les rues !
Arrêtez l’État !
La désobéissance civile non violente est notre devoir citoyen ! »
Témoignage émouvant de Sigalit Hilel
Sigalit Hilel, la mère d’Ori Tchernikhovski, assassiné lors de la fête de Nova, a partagé un témoignage bouleversant :
« 59 otages sont encore là-bas !
35 sont morts, et leurs familles attendent qu’ils soient ramenés pour être enterrés en Israël.
24 sont encore vivants, ils respirent encore ! »
Elle a évoqué particulièrement Avintan Or, compagnon de Noa Argamani et survivant de l’attaque :
« Avintan a accompli une fuite héroïque avec mon Ori.
Aujourd’hui, il est vivant – et il peut encore être sauvé. »
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