Des frappes aériennes sur une position tenue par des milices pro-iraniennes et leurs alliés dans l’est de la Syrie ont tué sept combattants, a déclaré dimanche un observateur de la guerre.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne, samedi soir, on ne sait pas très bien qui a effectué les frappes sur « une base » contrôlée par les forces iraniennes et leurs mandataires près de la ville frontalière syro-irakienne d’Albu Kamal.

« L’attaque a tué sept combattants paramilitaires soutenus par l’Iran », selon le rapport du SOHR, faisant également état de dégâts matériels.

L’Observatoire a ajouté que des renforts militaires pour les milices iraniennes et leurs alliés étaient arrivés dans la région quelques jours avant l’attaque.

Les milices soutenues par l’Iran et leurs alliés contrôlent une présence importante dans l’est de la Syrie au sud de la vallée de l’Euphrate.

Israël a lancé des centaines de frappes en Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011, ciblant les troupes gouvernementales, les forces alliées iraniennes et les combattants du groupe terroriste chiite libanais Hezbollah.

Israël confirme rarement les détails de ses opérations en Syrie, mais affirme que la présence de l’Iran en soutien au président Bachar al-Assad est une menace et qu’il poursuivra ses frappes.

Plus tôt ce mois-ci, le ministre israélien de la Défense, Naftali Bennett, a déclaré: « L’Iran n’a rien à voir en Syrie … (et) nous ne nous arrêterons pas avant de quitter la Syrie ».

Bennett a accusé l’Iran « d’avoir tenté de s’établir à la frontière avec Israël pour menacer Tel Aviv, Jérusalem et Haïfa ».

Le 5 mai, des frappes sur des positions tenues par des milices soutenues par l’Iran et leurs alliés dans l’est de la Syrie ont tué 14 combattants.