Le porte-parole du Département d’Etat américain, Mark Toner, a déclaré que la réponse de l’Administration d’Obama à la demande de Netanyahu sur la question était un « grand pas ». Il a également souligné que les administrations à la fois républicaines et démocrates ont considéré la construction dans les implantations comme une mesure qui porte atteinte à la possibilité d’une solution à deux Etats.
« Toutes les administrations américaines depuis 1967 se sont opposées à l’activité de « colonisation » israélienne. Cette administration n’est pas été différente et ne change pas », at-il dit Toner.
Netanyahu a dit à Kerry que l’incitation palestinienne dans les médias sociaux est la racine de l’actuelle vague de violence et que les civils palestiniens ne feront progresser les projets que lorsque Israël éprouvera un « retour au calme », a révélé un responsable israélien. Il a ajouté qu’il n’y aura pas de gel de la construction dans les implantations.
« La première condition pour un changement dans les conditions économiques et la sécurité sur le terrain est le rétablissement du calme », a dit Netanyahu à la tête de la diplomatie américaine.
Après une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, Kerry a exprimé l’empathie pour la situation et les préoccupations « au sujet de la violence » et il a souligné qu’il est conscient que l’engagement américain à un Etat palestinien est « désespéré ».
« Je suis ici à la demande du président Obama pour voir ce que nous pouvons faire pour essayer de contribuer à apaiser et restaurer la confiance des citoyens dans la capacité d’une solution à deux Etats pour rester viables », a dit Kerry.
« Nous sommes déterminés à [un règlement de] deux Etats, deux peuples vivant côte à côte, » a-t-il dit. « Les Etats-Unis continueront à travailler aussi dur que possible à cette fin ».
Pendant ce temps, l’Administration civile dans les Territoires (COGAT), l’organisme qui assure la liaison entre les Forces de défense israéliennes (FDI) et la population palestinienne en Judée Samarie , envisage de transférer quelque dix mille hectares (dunams ou dix kilomètres carrés) de terres actuellement sous contrôle israélien à l’Autorité palestinienne, selon un rapport sur la télévision Channel 2.
Cette décision serait un geste de bonne volonté, en reconnaissance des efforts de l’Autorité palestinienne (AP) pour freiner la récente flambée de violence dans la région.