Cette décision arrive deux ans après l’arrivée de 450 Juifs éthiopiens alors considérés comme le « dernier » de ces groupes. En fait, plusieurs fois, il a été dit la même chose sur ces groupes qui ont immigré d’Ethiopie depuis les années 1970.
On a supposé que la première vague aurait dû se terminer avec une vaste opération de style militaire en 1991. Puis un autre alya d’Ethiopie s’est « achevée »en 1998. La même chose a été dite en 2008, et de nouveau en 2010. Chaque fois, les défenseurs de l’immigration de l’Ethiopie ont prévalu sur le gouvernement pour laisser passer dans la pays non seulement les Juifs, mais aussi d’autres groupes descendants des Juifs.
Les experts et des membres de la communauté éthiopienne disent que ce groupe peut effectivement être le dernier depuis ces trois décennies d’immigration éthiopienne. Mais quand les nouveaux arrivants commencent leur vie en Israël, ils font face à une série de défis. Les israéliens éthiopiens souffrent des difficultés d’emploi, des salaires et de l’éducation, et ils ont protesté car ils disent être victimes de discrimination.
Il y a environ 135 000 Juifs éthiopiens en Israël, en raison des différentes vagues d’immigration en 30 ans.Les Juifs ont vécu en Ethiopie depuis 3000 ans
Les Juifs sont arrivés en Ethiopie après trois millénaires de l’ancien royaume juif du roi Salomon. Depuis lors, le judaïsme éthiopien s’est isolé du reste du monde juif. Les Juifs éthiopiens célèbrent les fêtes post-bibliques tels que Hanoucca et Pourim, et continuent leurs propres célébrations uniques comme le Festival du Sigd.
Les gouvernements successifs de l’Ethiopie ont persécuté les Juifs, les laissant pauvres et relativement isolés dans les communautés agricoles au beau milieu des montagnes dans le nord du pays. Les contacts avec la communauté juive ont augmenté au 20ème siècle lorsqu’en 1973, le Rav Ovadia Yossef ZAL, alors chef rabbin séfarade d’Israël, a estimé que la communauté juive éthiopienne devait, elle aussi, profiter des droits à l’immigration.