Ce samedi, le candidat à la présidentielle Ben Carson a rendu visite aux réfugiés syriens en Jordanie dans les camps Azraq.
Mais il n’a pas vu les centaines de milliers de réfugiés syriens qui sont considérés comme « Palestiniens. » Car pour rappel, ces « Palestiniens » ne sont pas autorisés à vivre dans ce camp. En fait, pendant plus de deux années, la Jordanie a poursuivi une politique, celle de ne pas permettre d’entrer aux réfugiés de la Syrie dont les ancêtres vivaient en Palestine sous mandat britannique en 1947.
En janvier 2013, le gouvernement jordanien a annoncé une politique de non-entrée pour les réfugiés palestiniens. Depuis lors, ces Palestiniens qui avaient été en mesure de passer en Jordanie (en utilisant généralement des documents falsifiés) ont vécu dans la peur d’être arrêtés et expulsés vers la Syrie.
En outre, les Palestiniens qui ont fui vers la Jordanie ne peuvent pas vivre légalement dans les camps de réfugiés établis pour les Syriens, mais dans le même temps, ils ne peuvent pas travailler légalement ni gagner de l’argent pour louer un logement en dehors des camps.
La seule exception est Cyber City, qui est un centre de détention ou un camp de réfugiés, où les autorités jordaniennes ont transféré les Palestiniens qui sont entrés clandestinement dans le pays depuis avril 2012. Les Palestiniens sont confinés à Cyber City, à moins qu’ils ne décident de retourner en Syrie .