Le parlement libanais a élu le chrétien maronite Michel Aoun à la présidence ce lundi, mettant fin à un vide de 29 mois et la fin du contrôle du pays par le groupe terroriste du Hezbollah.
Aoun, ancien commandant militaire qui est maintenant âgé de 81 ans, avait fait une alliance formelle au nom de son Mouvement patriotique libre avec l’organisation terroriste soutenue par l’Iran en 2006.
Son élection assure également une victoire pour le chef musulman sunnite et ancien Premier ministre Saad Hariri, leader de la « Coalition du 14 Mars », maintenant positionné pour renouveler son rôle en tant que premier ministre du pays.
Hariri a été cité comme disant que son approbation de Aoun était nécessaire « pour protéger le Liban, et protéger le système [politique], protéger l’Etat et le peuple libanais ».
Dans son discours de victoire, Aoun a promis de « libérer ce qui reste de nos terres, des occupants israéliens ». La référence est une revendication sur les territoires contestés le long de la frontière nord d’Israël et la « ligne bleue » internationale fixée par les Nations Unies.
Il a également promis de soutenir le président syrien Bachar al-Assad en cours de cinq ans de longue guerre civile de ce pays, et dont le Hezbollah a également lutté pour compléter les forces du régime, ainsi que les forces de la Garde révolutionnaire des Corps d’élite de l’Iran, et les forces armées russes.
Près d’un demi-million de personnes sont mortes en Syrie depuis le début des hostilités, en Mars de 2011.