Les services secrets militaires allemands (MAD) ont détectés vingt extrémistes islamistes infiltrés dans l’armée et ont étudié 60 autres cas possibles, rapportent les journaux appartenant au groupe de médias Funke.
Il est en outre connu que 30 anciens combattants de la Bundeswehr, l’armée allemande, se sont rendus en Syrie et en Irak.
Comme indiqué par le MAD dans le réseau de médias, l’organisation djihadiste de l’Etat islamique (EI) se dirige de manière sélective vers les anciens soldats et encourage également ses partisans à les recrutés dans le but de recevoir un enseignement dans le maniement des armes.
« En général, il est à craindre que des extrémistes soient prêts à utiliser la violence pour répondre à la propagande » selon les services secrets.
Selon un porte-parole de MAD, « des candidats expriment leur désir d’engagement de quelques mois et sont particulièrement intéressés par une formation intensive dans le maniement des armes et équipements ».
Il est prévu que le jeudi au Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand débatte sur un projet de loi que le ministre de la Défense Ursula von der Leyen veut entrer en vigueur le 1er Juillet 2017 fournissant un contrôle complet de la sécurité de chaque candidat à se joindre à l’armée.
Ils sont actuellement soumis à des contrôles sur les soldats dont il y a des preuves d’une éventuelle intention criminelle inconstitutionnelle, et ceux qui ont accès à des informations confidentielles et de travail dans les installations qui peuvent être sabotées.
Les MAD a déjà effectué 50.000 inspections par an, mais la grande majorité des 177.000 soldats professionnels n’ont pas été soumis à un examen.
L’entrée en vigueur de la nouvelle loi signifierait quelque 20.000 contrôles supplémentaires par an, ce qui correspond au nombre de nouvelles recrues.
Le gouvernement d’Angela Merkel a décidé en 2011 la suspension du service militaire obligatoire, pour le bien de la réforme des forces armées et une réduction progressive de ses troupes de 240.000 à un maximum de 185.000.