Israël a réussi à empêcher les Palestiniens de se joindre à l’Interpol (la force de police internationale) selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, faisant l’éloge des efforts diplomatiques du ministère des Affaires étrangères.
Mais voilà l’une des raisons.
La raison principale, est dans cet article de NYT d’hier sur la façon dont les nations despotiques abusent d’Interpol.
Ils pourraient engager des poursuites sans fondement contre les Israéliens à la demande d’Interpol mais aussi les faire détenir. Interpol n’a pas un système pour déterminer la validité de la demande et serait forcé de se conformer aux exigences de tout membre.
Heureusement, l’organisation a déjà remarqué ce type de tentative, comme le cas de Moscou qui a mis au point une stratégie élaborée et bien financée au cours des dernières années pour obtenir les « alertes d’ Interpol » contre des ennemis politiques selon Jago Russell, le directeur général de Fair Trials international, un groupe des droits de l’homme à Londres.
En effet, les membres d’Interpol comme la Russie, l’Iran et le Zimbabwe utilisent régulièrement leurs systèmes de justice pour persécuter les ennemis politiques qui peuvent être facilement abusés.
Le système informatique d’Interpol diffuse également des diffusions. Ceux-ci sont moins formels que les notices rouges, mais sont également utilisées pour demander l’arrestation ou la localisation d’un individu, ou donne des informations, par rapport à une enquête policière.
Interpol ne libère pas de chiffres pour le nombre de notifications ou d’autres alertes sont émises par le biais de son système informatique par chaque pays membre, mais le nombre de personnes identifiées dans les bases de données d’Interpol comme « des suspects recherchés » ont fortement augmenté ces dernières années.