Fillon, qui a pris la place de son mentor Sarkozy, sera t’il mieux ou moins bien que son prédécesseur s’il est élu au second tour la semaine prochaine et qui sait aux Présidentielles face à Marine le Pen ?
L’attitude de François Fillon envers Israël, ces derniers mois furent moins sévères par rapport aux années précédentes quand il fut le bras droit de Nicolas Sarkozy ?
Sarkozy, le faux/vrai ami d’Israël qui a propulsé les palestiniens à l’UNESCO et dont aujourd’hui Israël paie le prix de sa légitimité sur sa terre (vote de l’UNESCO concernant la mur du Kotel appartenant aux Musulmans).
Dans le passé, en compagnie de Sarkozy, Fillon a eu des réactions envers Israël des plus négatives :
En 2011, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été reçu par François Fillon, au lendemain d’une rencontre avec Nicolas Sarkozy au cours de laquelle le Ministre israélien a rejeté tout « diktat de l’ONU » sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, mais rien n’a empêché l’adhésion des Palestiniens à l’UNESCO.
En 2014, la réplique Fillon est encore plus sévère quand dans une interview accordée à BFM-TV et menée par Apolline de Malherbe, François Fillon critique ouvertement l’attitude d’Israël vis-à-vis du « processus de paix » :
» Je dis, moi, aux israéliens que s’ils n’acceptent pas, s’ils ne comprennent pas que la création de cet état palestinien est la condition sine qua non de la paix dans cette région, non seulement ils prennent des risques pour l’avenir, à long terme, mais ils font prendre des risques au monde entier, parce que je pense qu’aujourd’hui, la situation au proche-orient est une menace pour la sécurité intérieure de nos propres pays ».
Puis arrivent les attentats islamistes (à la mode palestinienne) en masse en France, et il semble (mais rien n’est sûr) que la politique de sécurité s’est inspirée de la méthode israélienne, le seul pays démocrate du Moyen Orient Certains ministres et députés français ayant des idées anti-israéliennes ont mit un peu d’eau dans leur vin, et ont adopté un comportement différent vis à vis d’Israël.
François Fillon a fait ces derniers mois, des remarques bien différentes du passé en gardant ses distances avec Israël sans y mettre trop le nez, et en réalisant que le terrorisme en Israël était aussi celui dont les Français doivent faire face jusqu’à aujourd’hui :
En Février 2016, il déclare lors d’un Conseil représentatif des Institutions Juives de France :
« Je n’ai pas de leçon à donner à Israël car je ne vis pas là-bas… Je ne suis pas contre Israël mais je suis attaché à la création d’un Etat palestinien, je veux la paix… Il n’y aura pas la paix au Proche-Orient tant qu’il n’y aura pas un état palestinien… on a tendance à être plus sévère avec Israël car c’est un pays fort, organisé et puissant ».
Il s’est aussi positionné contre BDS en Octobre 2016 : « Je suis contre l’étiquetage des produits israéliens » a t’il dit.
En Novembre 2016, il critique l’UNESCO, lors d’un entretien accordé à ELNET, François Fillon précise sa position à propos de l’abstention de la France à l’UNESCO.
« Les récentes résolutions votées à l’UNESCO sont inacceptables… La France aurait dû voter contre ces textes déséquilibrés qui nient la réalité historique de Jérusalem. La France n’a pas à prendre parti et à réécrire l’Histoire des autres » .
Concernant la dernière conférence de la paix organisée à Paris, Fillon ne semble pas d’accord car sans la présence d’Israël, cet événement n’a pas lieu d’être :
» L’idée d’organiser une conférence sur la paix à Paris sans les parties au conflit n’avait aucun sens. Je suis contre une reconnaissance unilatérale mais pour le dialogue et la volonté commune de parvenir à une solution territoriale. Je m’impliquerai personnellement. Il faut une coordination avec l’Union Européenne et les Etats Unis, un agenda de négociation pragmatique pour restaurer un minimum de confiance entre les parties ».
Les résolutions de l’UNESCO contre Israël ont aussi choqué François Fillon :
« Les récentes résolutions votées à l’UNESCO sont inacceptables et je comprends qu’elles aient choquées. La France aurait dû voter contre ces textes déséquilibrés qui nient la réalité historique de Jérusalem. La France n’a pas à prendre parti et à réécrire l’Histoire des autres. Nous devons conserver une position médiane et objective pour aider à la résolution du conflit ».
Ami ou pas d’Israël, « that is the question » ?