Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé le président français, François Hollande, qu’il est prêt à se rendre à Paris pour engager des pourparlers directs avec le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas sans conditions préalables.
La suggestion de Netanyahu a été faite comme une alternative à la conférence de paix internationale que promeut la France, et qui a été rejetée par le premier ministre, qui a souligné qu’elle «ne contribue pas à la paix. »
« S’il n’y a pas de conférence internationale à Paris, je rencontrerai Abbas pour organiser des pourparlers directs sans conditions préalables »,a dit le Premier ministre au président français lors d’une conversation téléphonique.
Le mois dernier, plusieurs diplomates occidentaux ont dit sur les médias arabes que l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis a poussé la France à faire reculer l’initiative qui était prévue pour la fin d’année.
Cependant, Husam Zomlot, qui est considéré comme le prochain ambassadeur palestinien à Washington, a déclaré que Hollande a confirmé la date de la conférence de paix, le 21 Décembre, et Paris et a lancé sa mise en œuvre.
Les Palestiniens, qui cherchent à internationaliser le conflit, ont soutenu dès le départ l’initiative française, qui prévoit des négociations multilatérales et un calendrier pour la création d’un Etat palestinien en Judée Samarie car Gaza est dans les mains du groupe terroriste islamique du Hamas.
Israël appelle à des négociations bilatérales directes comme l’Egypte et la Jordanie, pays avec lesquels Israël a signé des traités de paix.