Le Pape François a donné aujourd’hui son discours le jour de Noël, et s’est exprimé au sujet des guerres qui affligent le monde et les actes de terrorisme qui ont causé la mort et la peur dans le cœur des villes.

Donnant son discours sur le balcon de la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, où le monde se tenait, le Pape Francisco a consacré son message de Noël aux tensions internationales qui causent de la souffrance.

Le pontife, depuis l’Argentine a expliqué que les anges ont annoncé « la paix sur la terre » avec la naissance de Jésus, ajoutant que ce message s’adresse à « tous les peuples, en particulier dans le conflit dévasté par la guerre et la violence ».

Il a commencé à appeler pour la paix « les martyrs de Syrie, où tant de sang a été versé » et « en particulier dans la ville d’Alep, scène, au cours des dernières semaines, de l’une des batailles les plus atroces. »

« Il est très urgent que l’aide et le confort à la population civile épuisée soit garantis, dans le respect du droit humanitaire. Il est temps que les armes soient définitivement fermées et que la communauté internationale participe activement à un règlement négocié pour une coexistence civile rétablie dans le pays « , a-t-il exhorté.

Il a ensuite demandé aux Israéliens et Palestiniens « d’avoir le courage et la détermination d’écrire une nouvelle page de l’histoire, où la haine et la vengeance céderont la place pour se construire ensemble un avenir de compréhension mutuelle et d’harmonie ».

Il a souhaité « l’unité et l’harmonie » pour l’Irak, la Libye et le Yémen, « où les populations souffrent de la guerre et des actions terroristes brutales » et aussi en Birmanie (Myanmar) afin d’atténuer les tensions sur la péninsule coréenne.

Avec un ton désolé, François a rappelé la situation au Nigeria, « où le terrorisme fondamentaliste exploite aussi des enfants pour perpétrer l’horreur et la mort. »

Il a appelé à la paix au Sud-Soudan et la République démocratique du Congo et également dans l’est de l’Ukraine, « où il est urgent d’un désir commun de porter secours à la population et mettre en œuvre leurs engagements ».

Il a également rappelé le temps en Colombie après la signature des accords de paix, appelant à « l’harmonie pour le peuple colombien, bien-aimés qui veulent rencontrer un nouveau chemin courageux du dialogue et de la réconciliation »

Il a ajouté que « un tel courage va aussi encourager le bien-aimé le Venezuela à prendre des mesures afin de mettre un terme aux tensions actuelles et à construire ensemble un avenir d’espérance pour toute la population ».

« Paix à ceux qui ont perdu un être cher en raison d’actes odieux de terrorisme qui ont semé la peur et la mort dans le cœur de nombreux pays et villes invoquées. »

Et il a appelé à une paix « non pas en paroles, mais efficace et concrète » pour tous « nos frères et sœurs qui sont abandonnés et exclus, les affamés et ceux qui sont victimes de violence ».

Il avait aussi une mémoire dans son message de Noël pour les « personnes déplacées, des migrants et des réfugiés, et ceux qui font maintenant l’objet de la traite des personnes ».

Il a également souhaité la paix pour ceux qui sont « marqués par le malaise social et économique, et subissent les conséquences des tremblements de terre ou d’autres catastrophes naturelles ».

Un message spécial, et dans son homélie à la messe de minuit hier, était pour les enfants, « en particulier ceux qui sont privés des joie de l’enfance à cause de la faim, les guerres et l’égoïsme des adultes ».

Puis François a donné sa bénédiction.

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