Charlie Azria s’est exprimé deux jours après les mots de l’ancien ministre de la Défense, Moshé Yaalon disant que le fils de Charlie Azria, Elor Azria, n’est pas héros, ni même un bon soldat.
Charlie Azria a subi un AVC suite à la tension de ces derniers mois en raison de son fils qui a été emprisonné pour avoir tiré sur un terroriste déjà à terre.
Il a tenu à défendre son fils en parlant sur le journal Maariv :
« Ya’alon a scellée en fait l’arrêt de Elor Azria, et il continu de déformer les faits…La réaction du soldat est claire: il se trouvait dans une situation de danger et l’action a duré trois secondes exactement. Une fois qu’il a vu son ami poignardé et l’a placé dans l’ambulance, il a remarqué que le terroriste était bien vivant, et a armé son fusil à 90 degrés et a tiré de manière contrôlée afin d’éviter tout danger. »
Le père du jeune soldat a ajouté que « Ya’alon est le dernier à pouvoir parler de valeurs. Le concept du « commander » se fonde principalement sur la responsabilité et le leadership. Ya’alon a pris sa responsabilité et a choisi d’abandonner un soldat sur le champ de bataille ».
Mercredi dernier, dans une conversation avec des étudiants en première année, dans le cadre d’une série de conférences de personnalités influentes, Ya’alon a mentionné entre autres l’affaire du soldat Azria.
« Il a été proclamé comme un héros puis a commencé à se propager toutes sortes de rumeurs contre le premier ministre, contre moi et le chef d’état-major. Puis, malheureusement je suis parti et le Premier ministre a décidé d’embrasser la famille et le soldat. Ce sont ses affaires, pas les miennes. J’ai décidé de redonner cette valeur aux commandants et je suis resté seul dans cette guerre. … « .
Ya’alon a ajouté : « l’armée est une armée qui ne doit pas perdre ses valeurs fondamentales pour ne pas ressembler à Daesh. …Elle doit savoir comment gagner les guerres, mais aussi rester humaine. Voilà ce que je crois. La politique se dirige malheureusement vers une autre direction ».
Aujourd’hui, le jeune Elor a été autorisé à rentrer chez lui pour passer le Shabath de Hanouca avec sa famille dans des conditions restrictives : il n’a pas le droit de quitter sa maison et ne peut pas être interviewé ou photographié.
Azaria est depuis neuf mois dans une prison ouverte à Nahshonim situé près de Rosh. Son père Charlie est venu ce matin le chercher à la base.