Le président du parti Habayit Hayehudi, Naftali Bennett a tweeté dimanche matin : 3À la fin de Janvier, nous, ainsi que toutes les factions de la coalition, soumettront au gouvernement un projet de loi appelant à l’application du droit d’Israël à Ma’aleh Adumim. Je pense que tous les membres du gouvernement vont nous soutenir ».

Le Comité de la Constitution de la Knesset est prévu pour débattre d’un projet pour appliquer la souveraineté israélienne à Ma’aleh Adumim, ce lundi. Le débat, initié par la Terre d’Israël et le Lobby à la Knesset, examinera les aspects juridiques de l’application du droit d’Israël à Ma’aleh Adumim, une ville située en Judée, à 7 km de Jérusalem.

Ma’ale Adumim a obtenu le statut de ville en 1991, et en 2015 sa population se situait à 37.525. Située le long de l’autoroute 1, qui la relie à Jérusalem et la région métropolitaine de Tel Aviv, Ma’ale Adumim est l’une des villes juives les plus importantes bien établies dans les territoires libérés de 1967.

Le député Yoav Kisch (Likoud) et Bezalel Smotrich (Habayit Hayehudi) devraient participer au débat du comité, ainsi que le maire de Ma’aleh Adumim, Benny Kashriel et ses adjoints. Le comité entendra les habitants de la ville qui partageront leurs difficultés quotidiennes qu’ils endurent parce qu’ils vivent, en effet, en vertu de la loi martiale et non sous la loi civile israélienne.

Kisch et Smotrich ont présenté en Août dernier un projet de loi pour placer Ma’aleh Adumim en Israël proprement dit, qui a reçu l’approbation de la majorité des membres de la coalition, autre que le parti Haredi, United Torah Judaism.

Le projet de loi se lit ainsi : Une règle judiciaire et administrative de l’État prendra effet sur le territoire de Ma’aleh Adumim « Le projet de loi fait remarquer que cette annexion de facto ne va pas essentiellement changer l’équilibre démographique d’Israël, ce qui signifie que le fait d’ajouter cette ville à Israel, avec un nombre important de non-Juifs ne devrait avoir aucun souci dans le « tic-tac de la bombe à retardement démographique » qui est une préoccupation majeure des politiciens israéliens qui s’opposent l’annexion.

Selon Walla, certains, au sein du Lobby de la Terre d’Israël voulaient soumettre le projet officiellement aujourd’hui, en réponse à la résolution anti-règlement du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais Kisch s’est opposé, préférant attendre le 20 Janvier après l’investiture du président Trump.