La Premiere ministre britannique Theresa May a considérablement rompu les rangs avec les autres soixante-dix pays participant à la Conférence de Paris et a vivement critiqué la réunion, en disant que les positions de négociation vont endurcir la position palestinienne, et a refusé de signer la déclaration en fin du sommet .

Elle a préféré exhorté une déclaration de solution négociée de deux Etats au conflit israélo-palestinien. Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré que Londres a des «réserves spécifiques» au sujet de la réunion de Paris qui a eu lieu sans la présence d’Israël et les Palestiniens, en particulier depuis une nouvelle administration aux États-Unis.

La déclaration de la porte-parole britannique souligne que ce sommet a eu lieu contre la volonté express d’Israël et «à quelques jours de la transition vers un nouveau président américain lorsque les États-Unis seront finalement le garant de tout accord. » « Il y a des risques pour que cette conférence va durcir les positions à un moment où nous n’en avons pas besoin et ne va pas encourager les conditions de  paix. »

En raison de ces préoccupations, la Grande-Bretagne a assisté aux pourparlers de Paris, seulement à titre d’observateur et a refusé de signer la déclaration conjointe publiée à l’issue de la conférence, selon son porte-parole. « Nous allons continuer à soutenir les efforts pour améliorer les conditions sur le terrain permettront la reprise des négociations et nous avons hâte de travailler avec les parties, la nouvelle administration des États-Unis et d’autres pays représentés à cette conférence pour faire des progrès en 2017 ».

La déclaration surprenante semble aligner la position de Londres avec le gouvernement de Jérusalem. Israël a déclaré à plusieurs reprises que l’événement est un exercice inutile qui fera que freiner la paix .

« La conférence réunie à Paris est une réunion inutile », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Leur but est d’essayer de forcer leurs condistions à Israël, qui se heurtent à nos besoins nationaux. Bien sûr, cela pousse la paix plus loin parce que cela durcit les positions des Palestiniens et les aliène aussi des négociations directes sans conditions préalables « .

Selon des informations parues dans la presse britannique, Londres a refusé d’envoyer une délégation de haut niveau à la conférence de Paris pour apaiser le président élu Donald Trump, qui, selon les rapports a aussi désapprouvé le sommet.

Au lieu d’envoyer un ministre ou son ambassadeur à Paris à la conférence, la Grande-Bretagne a choisi d’assister à trois diplomates de bas niveau. Des représentants de soixante-dix pays ont participé au sommet. Près de 35 pays ont envoyé leurs ministres des Affaires étrangères à l’événement à Paris, y compris les Etats-Unis, l’Allemagne, la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Egypte, la Norvège et la Suède.

 

1 COMMENTAIRE

  1. C’est une mascarade, une dépense d’argent inutile. Les pays arabes donc pro palestiniens sont majoritaires à cette conférence. Une recherche de paix illusoire oú les états concernés ne sont pas présents. Pourquoi ?