En France, Benoît Hamon a remporté le premier tour des candidats socialistes en s’appropriant les voix islamistes. Pour ce faire, il lui a suffi de se prononcer pour la création d’un état palestinien, bien qu’aucun autre candidat français ne soit pro-israélien. Cet opportunisme peu élégant de Benoît Hamon, qui s’apparente à un tour de passe-passe moqueur, ne présage pas d’une sérieuse déontologie politique, ni au niveau national, ni au niveau international. Le niveau des compétences politiques dans l’Hexagone est également au plus bas de nos jours, tel un navire sans foi ni loi, et sans capitaine.
On n’y voit plus que le fantôme de la grandeur de la France de jadis. Une France aujourd’hui corrompue et sans réelles convictions, qui se cherche, en voie d’islamisation partielle par compromis incessants. Si dix pour cents déjà des électeurs français sont musulmans et votent pour un candidat pro-palestinien, on peut penser que l’Alyah française restera de plus en plus d’actualité, au fur et à mesure que les électeurs musulmans français seront de plus en plus nombreux, démographiquement.
Vincent Wautier