Alors que la coalition a déclaré la « mort d’un Etat palestinien », le ministre de la Défense Liberman a parlé lors de la conférence de sécurité de Munich et estime qu’il est important de parvenir à une solution politique avec les Palestiniens, avec la coopération des pays de la région.
Et pourtant, le Premier ministre Netanyahu a évité directement la référence aux deux pays, lors de sa rencontre avec le président américain Donald Trump. Le ministre de la Défense Liberman a déclaré ce dimanche soutenir la création d’un Etat palestinien.
« Je pense qu’il faut soutenir la solution à deux Etats », a dit Liberman lors de la Conférence sur la sécurité de Munich. En outre, Liberman s’est exprimé au sujet de la menace iranienne et a appelé à une coopération régionale.
Lors de la conférence à laquelle ont participé plusieurs leaders mondiaux, Liberman a discuté du processus de paix suite au changement de gouvernement aux États-Unis, et a dit qu’il croyait qu’il fallait promouvoir l’approche des deux pays dans la région. Il a accusé le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de refuser un tel accord aussi avec les gouvernements précédents.
« La question est ce qu’il a fait quand il a servi dans les gouvernements précédents », a déclaré Liberman. « Nous avons vu Abbas refuser de signer des accords quand le gouvernement était de gauche avec Olmert et Livni, mais aussi de entre Arafat et Barak. Il faut pousser à la solution de deux pays, et le principe doit inclure un échange de population et de superficie ».
En outre, Liberman a demandé l’aide du monde arabe pour parvenir à une solution politique : « Il y a un problème, les Palestiniens ne veulent pas signer un accord avec Israël, et cela nécessite une intervention régionale » a t-il dit. « Le monde arabe doit travailler aux côtés des Palestiniens ».
« Le monde arabe comprend qu’Israël n’est pas une menace »
Liberman a également abordé la menace iranienne et a réitéré son affirmation selon laquelle il constitue un danger pour la stabilité régionale. « Nous avons trois choses qui nous concernent : l’Iran, l’Iran et l’Iran » a t-il dit. « Ce pays a des ambitions nucléaires, et il envoie des armes au Yémen, Liban et en Syrie ».
« L’Iran menace la sécurité dans toute la région », a t-il dit. « Sous l’égide du gouvernement iranien, les organisations terroristes opèrent dans divers endroits du Moyen-Orient. Depuis que l’accord a été signé, plus de 600 personnes ont été exécutées par le gouvernement iranien, ceci est une image claire du Moyen-Orient. C’est la première fois depuis 1948 que l’Iran reste une menace pas seulement pour Israël, mais aussi pour le monde arabe. Ce sera l’occasion, si nous le voulons, d’entamer un dialogue ».
« Les décisions doivent être prises par le Conseil de sécurité des Nations unies après que l’Iran se soit doté de missiles », a t-il ajouté.
« Pouvons-nous résoudre le conflit » ?
Peu après, Liberman a parlé au ministre des Affaires étrangères saoudien, qui a également pris part à la conférence et a évoqué la possibilité de parvenir à une coopération régionale en vue de parvenir à un accord israélo-palestinien. « Je crois que l’année 2017 sera une année où nous allons apporter des solutions » a t-il dit. « Je pense que nous pouvons stabiliser la situation au Yémen, et atteindre des progrès dans le conflit israélo-arabe. Nous sommes prêts à agir ».
Le ministre a également exprimé son optimisme au sujet du gouvernement et de l’administration Trump. « Je sais que l’Europe est autant concernée, » a t-il dit. « Mais je mentionne qu’il y avait des craintes d’une troisième guerre mondiale, lorsque le président Reagan a été élu, et nous nous souvenons tous comment cela s’est avéré ».
« L’Iran est le plus grand soutien du terrorisme dans le monde » a t-il ajouté. « L’Iran ne croit pas aux droits des autres et cela est évident dans tous les pays de la région, il ne respecte pas le droit international ».
Liberman est un traite qui veut traiter absolument avec l’ennemi. Les palestiniens sont des criminels. D’autres traites sont Herzog, Lipvni, Rivlin et bien d’autres à l’exception du foyer juif qui aime Israël et certains du Likoud. Je félicite le premier ministre qui a enfin renoncer à un état palestinien. Depuis le temps, j’ai prié pour qu’il le renonce et je combattrai dans la prière chaque jour contre ce projet.