Un rapport publié par les « Médecins pour les Droits de l’Homme », portant sur le traitement médical donné à huit terroristes arabes qui avaient été abattus à Jérusalem, révèle que les terroristes blessés doivent attendre en moyenne 47 minutes avant que des médecins reçoivent la permission de les soigner.

Selon le rapport, les médecins en question sont arrivés sur les lieux en moyenne 3,5 minutes après l’appel.

Suite à des plaintes du Croissant-Rouge palestinien, PHR a lancé quatre plaintes à la police militaire parmi ces huit cas. Les huit terroristes ont été abattus par des policiers et des soldats de Tsahal à Jérusalem au cours de la récente vague de terreur.

En 2015 PHR-I a publié :

« Gaza, 2014 : Les résultats d’une mission médicale indépendante, alléguant des violations israéliennes des Droits de l’Homme et des normes juridiques internationales pendant la guerre de Gaza de 2014, n’ont pas fourni de preuves ou d’accusations graves. »

Le nouveau rapport PHR-I affirme que les forces de Tsahal et de la Police empêchent l’accès des ambulanciers du Croissant-Rouge aux terroristes blessés depuis « longtemps ». Le RC a affirmé que les forces de sécurité israéliennes bloquent régulièrement l’accès aux unités d’EMT, donnant accès au MDA sur place.

Les cas dans le rapport comprennent trois tentatives terroristes à Jérusalem Est, deux tentatives de Qalandiya et trois émeutiers blessés à Al-Bireh et Al-Fajar, près de Bethléem.

Le rapport note avec la plus grande attention le cas d’une terroriste qui a essayé de poignarder des soldats au checkpoint de Qalandiya et qui a été abattue. Selon le rapport, les ambulanciers RC ont déclaré qu’ils avaient tenté d’approcher la terroriste, mais ont été sommés par la Police de quitter les lieux. Seulement une heure et cinquante minutes après la fusillade, une équipe du MDA a été autorisée à intervenir et l’a envoyée à l’hôpital Hadassah sur le Mont Scopus, dans un état critique.

Le porte-parole de Tsahal a déclaré que les équipes médicales sont chargées de fournir des soins immédiats, ainsi que l’évacuation à l’hôpital le plus tôt possible, sous réserve des menaces existantes et la nécessité de maintenir la sécurité des forces de sécurité dans la région.

Le porte-parole de la Police a déclaré que le protocole de la Police exigeait un examen du terroriste blessé par les sapeurs-pompiers pour vérifier qu’aucune arme ou des explosifs ne soient présents sur sa personne.