Il semble que le conflit entre Israël et son voisin libanais se dessine dans un proche avenir, si l’on prend en considérations les menaces graves de la politique libanaise qui aujourd’hui ne cache pas son soutien à l’organisation terroriste du Hezbollah.

Il y a peu de temps, le Premier ministre libanais Saad Hariri s’est exprimé suite aux interventions de Tsahal lors de la destruction de plusieurs convois d’armes liés au Hezbollah et soutenu par la Corée du Nord et l’Iran.

 » Le Hezbollah est une affaire régionale et non pas uniquement libanaise. Qu’Israël ne vienne pas blâmer le Liban. La tentative de faire porter la responsabilité au Liban est une décision erronée de la part de l’État hébreu « . Ajoutant :  » Tous les Arabes doivent résister face à Israël. Pourquoi le Liban doit-il assumer cette responsabilité tout seul ?  »

Au lieu de reprocher l’ingérence du Hezbollah dans son propre pays, le Premier ministre libanais s’est tourné vers l’Iran ( non moins, coupable) : « Je mentirais si je disais non, mais cela ne veut pas dire que cette influence est dominante », a-t-il déclaré en réponse à une question sur l’influence iranienne au Liban.

Ces déclarations confirment les condamnations au début du mois de la part des ministres israéliens de la Défense et de l’Éducation, Avigdor Liberman et Naftali Bennett, qui ont fait remarquer que l’armée libanaise et le groupe terroriste chiite libanais Hezbollah étaient de plus en plus proches.

Les menaces du Liban sont de plus en plus nombreuses, comme celles du président libanais, M. Aoun, qui avait affirmé : « la lutte contre Israël est une priorité nationale ».