Nicolas Sarkozy s’est fait discret depuis qu’il n’a pas réussi à percer dans cette nouvelle campagne présidentielle, mais depuis l’affaire Fillon, il est difficile de comprendre qui fait quoi, car tous les médias en France ne parlent que de costumes et d’emplois fictifs au lieu de se concentrer sur des solutions pour une France qui s’enfonce dans l’islamisme et les attentats de plus en plus menaçants.
Et pourtant, la victimisation semble plus parlante, et Nicolas Sarkozy a osé comparer Fillon avec notre Alfred Dreyfus….en disant « L’ingérence du pouvoir médiatique … Qui arrêtera l’ingérence du pouvoir médiatique dans le fonctionnement de l’autorité judiciaire? Qui arrêtera l’instrumentalisation des procédures par le pouvoir médiatique? Qui aura suffisamment de courage pour écrire le J’accuse qui manque à notre siècle ( en faisant référence au livre de Zola sur l’affaire Dreyfus )?«, a déclaré Nicolas Sarkozy devant des avocats du barreau de Paris.
Ajoutant : « La justice doit, bien sûr, chercher la vérité et pour cela elle dispose de moyens d’investigation nombreux et puissants, mais elle ne peut ni inventer des intentions en renversant la charge de la preuve, ni arracher par la force et l’intimidation ce qu’elle doit obtenir par l’instruction, la déduction et la confrontation des points de vue »
Peut-on comparer aujourd’hui l’officier juif français, Alfred Dreyfus, et Fillon? Emile Zola a publié le 13 janvier 1898 une lettre ouverte, intitulée « J’accuse », dans une période d’antisémitisme gravissime et injustifiée, loin des costumes et emplois pour toute la famille Fillon.