Une enquête intensive sur le vol, dans un centre de stockage, d’armes dans une base de Tsahal à Sde Teiman dans le sud d’Israël a conduit à la découverte des responsables.

Six personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’affaire. Selon les responsables, les suspects étaient des travailleurs civils employés à la base, entreprenant un projet de peinture et de réparation.

Les fonctionnaires ont déclaré que le groupe a pénétré dans l’entrepôt d’armes et a chargé des dizaines d’armes sur leur camion, qui a été garé près de l’entrepôt. Après plusieurs jours de travail, lorsque leur présence n’était plus vue par les soldats comme inhabituelle, ils ont commencé à se diriger vers des zones de la base où ils n’étaient pas autorisés à se rendre. Quand ils se sont rendus compte que personne ne les regardait, ils ont commencé à voler les armes.

Le gang a vendu les armes à des groupes criminels, ont indiqué des responsables de la sécurité. La police a trouvé certaines des armes en possession de criminels et les a remis à la base. Le gang a gagné des centaines de milliers de shekels suite à ces vols, a déclaré la police.

Le vol, qui s’est produit fin mai, a déclenché un nouveau projet visant à renforcer la sécurité dans tous les entrepôts d’armes à travers le pays. Pour la première fois, une carte complète de tous les entrepôts d’armes est en cours d’élaboration. Une fois qu’elles seront cartographiées, Tsahal commencera à renforcer la sécurité autour des installations, en utilisant des vidéos, des capteurs et des alarmes pour assurer la sécurité.

L’accès aux entrepôts ne sera accordée qu’au personnel autorisé, par des systèmes biométriques pouvant servir à identifier et à authentifier les personnes autorisées à accéder aux installations. D’autres technologies de pointe, y compris les grandes données et l’analyse informatique, seront utilisées pour découvrir les points faibles où les vols sont plus susceptibles de se produire, a indiqué Channel 2.

Selon Channel 2, les voleurs ont volé 33 armes automatiques, 13 roquettes Lau, 77 grenades de et un système d’arme Antiarmor portatif Matador.

La Police, qui n’est pas responsable de la sécurité dans les bases de l’armée, a déploré le manque de responsabilités  des FDI, en disant que dans le meilleur des cas, les armes seraient utilisées par les bandes du crime organisé pour lutter les unes contre les autres, mais que certaines armes pourraient finir aussi entre les mains de terroristes et entraîner la mort de nombreux civils.

 

1 COMMENTAIRE