Le projet de loi sur la majorité majoritaire d’Israël a avancé d’une autre étape vers le devenir, avec un passage unanime dimanche par le Comité ministériel pour la législation.

Le projet de loi, avancé il y a deux semaines par le parti Bayit Yehudi dirigé par le ministre Naftali Bennett, rendrait plus difficile pour la Knesset le vote sur des parties de la capitale dans un futur accord de paix avec l’Autorité palestinienne.

Selon le projet,  le gouvernement ne pourra signer aucun accord pour remettre la souveraineté de toute partie de Jérusalem à quiconque, que ce soit, un gouvernement étranger, une agence ou l’Autorité palestinienne sans l’accord d’au moins une majorité de 80 voix à la Knesset de 120 membres.

La loi de base actuelle exige le consentement de seulement 61 membres de la Knesset, une majorité minimale et beaucoup plus facile à renverser.

 »Nous empêcherons une situation comme celle en 2000 lorsque le Premier ministre Ehud Barak voulait remettre le Mont du Temple et les deux tiers de la Vieille Ville au [chef de l’OLP Yasser] Arafat » lors des entretiens aux États-Unis États, a écrit Bennett ce dimanche dans un tweet.

Cependant, le projet de loi doit encore passer au moins deux processus du comité et trois lectures à la Knesset, avant de devenir une loi, et il ne reste que deux semaines avant que le parlement prenne congé jusqu’à la fin des Jours de fêtes juives.