Le chef du gang qui était responsable du vol d’armes dans un bâtiment de stock d’armes à la base militaire Sde Teiman de Tsahal dans le sud d’Israël a été arrêté ce jeudi, ont annoncé des responsables de sécurité plus tard dans la journée. Le chef de bande est un résident de Kafr Kara, un village arabe dans la basse-Galilée. Il se cachait dans un appartement dans le nord d’Israël, alors qu’il cherchait à éviter l’arrestation.

La police a pu le trouver en raison des confessions d’autres membres du gang. Six personnes ont été arrêtées le mois dernier dans le cadre de l’affaire. Selon les fonctionnaires, les suspects sont des travailleurs civils employés à la base, entreprenant un projet de peinture et de réparation.

Les fonctionnaires ont déclaré que le groupe a pénétré dans l’entrepôt d’armes et a chargé des dizaines d’armes sur leur camion, qui était stationné près de l’entrepôt. Après plusieurs jours de travail, lorsque leur présence n’était plus vue par les soldats, ils ont commencé à venir à un horaire régulier et sont entrés dans les zones où ils n’étaient pas autorisés. Quand ils se sont rendus compte que personne ne les regardait, ils ont commencé à voler les armes.

Le gang a vendu les armes aux groupes criminels, ont indiqué des responsables de la sécurité. La police a trouvé certaines des armes en possession de criminels et les a remis à la base. Le gang a gagné des centaines de milliers de shekels de leur vol, a déclaré la police.

Le vol, qui a eu lieu fin mai, a déclenché un nouveau projet visant à renforcer la sécurité de tous les stocks d’armes des FDI dans tout le pays. Pour la première fois, une carte complète de tous les entrepôts d’armes est en cours d’élaboration. Une fois qu’ils sont cartographiés, les IDF commenceront à renforcer la sécurité autour des installations, en utilisant des vidéos, des capteurs et des alarmes pour assurer la sécurité. L’accès aux entrepôts ne sera accordé qu’aux personnes autorisées, la biométrie pouvant être utilisée pour identifier et authentifier les personnes autorisées à accéder aux installations. D’autres technologies avancées, y compris les grandes données et l’analyse informatique, seront utilisées pour découvrir les points faibles où les vols sont plus susceptibles de se produire, a indiqué Channel Two.

Selon Channel Two, les voleurs se sont éloignés avec 33 armes automatiques, 13 roquettes Lau, 77 grenades de fumée et un système d’arme anti-blindage portatif portable Matador.

La police, qui n’est pas responsable de la sécurité dans les bases de l’armée, a reproché aux FDI cette lacune, en disant que dans le meilleur des cas, les armes seraient utilisées par les bandes du crime organisé pour lutter les unes contre les autres, mais que certaines des armes pourraient se retrouver dans les mains de terroristes.