Et dire que l’on peut défendre des hommes aussi répugnants….en Suisse.

 

« Les hommes ont besoin du sexe. Donc, si votre femme ne veux pas et, dans les cas extrêmes, elle peut être forcée ».

Ces mots ont été dit lors d’ un reportage télévisé par le Président des musulmans de Bâle et ne sont pas répréhensibles, selon la justice.

Le représentant de la communauté musulmane Osmanoglu Aziz de Bâle a été pour la deuxième fois mercredi devant un tribunal de Justice. Le 1 er Avril  2010, dans un documentaire intitulé « Hinter der Schleier » (« Behind the Veil») émis par la télévision suisse, il annonce aux téléspectateurs que «l’homme a besoin de sexe. Donc, si votre femme refuse et, dans les cas extrêmes, on peut recourir à la force. »( le viol)

Ces mots avaient offensé de nombreux téléspectateurs, et le procureur de Bâle a engagé une procédure en Septembre 2010 :  «l’incitation publique au crime et à la violence. » Au procès, Osmanoglu Aziz a été acquitté.

Le procureur Eva Eichenberger a fait appel de cette décision.

Respecter le droit suisse

« Les mots des accusés sont clairement une incitation. En tant que chef de la communauté musulmane, et ayant un grand potentiel d’influencer les autres », a t-elle rappelé en appel. Osmanoglu Aziz nie les allégations. «Je voulais briser les préjugés contre les musulmans, et ce n’est certainement pas un appel à la violence. En outre, le journaliste de télévision a jeté mes mots hors contexte et je me gardais d’être toujours prudent de se conformer à la loi suisse. Mais cet aspect ne figure pas dans le film.  »

Pour le président, Claudio Gelzer, les déclarations de Aziz  Osmanoğlu sont répréhensibles. « . La violence contre les femmes doit être condamnée fermement, ces commentaires ne sont pas éthiquement ou moralement corrects» .

Et ce que les États Unis et les « associations pour la défense des femmes « auraient condamné Aziz  Osmanoğlu comme ce  fut le cas pour DSK ? On ne s’attaque pas à la Charia….c’est beaucoup trop dangereux!