En citant le principe constitutionnel de la sĂ©paration des pouvoirs, la ministre de la Justice de la France a dĂ©clarĂ© quâelle nâinterviendrait pas dans le procĂšs dâun tueur dont les Juifs français veulent quâil soit accusĂ© pour crime de haine et antisĂ©mitisme.
La ministre, Nicole Belloubet, a dĂ©clarĂ© cela au dĂ©but dâune rĂ©union quâelle a eu avec le prĂ©sident du CRIF, Francis Kalifat, et deux de ses dĂ©putĂ©s. La rĂ©union portait sur le meurtre du 4 avril de Sarah Halimi, mĂ©decin et enseignante. Un voisin, Kobili Traore, lâa frappĂ© et lâa jetĂ© par la fenĂȘtre de son appartement du troisiĂšme Ă©tage Ă Paris.
Traore a priĂ© Allah lors de lâattaque, quâil a reconnu avoir perpĂ©trĂ© mais maintenu comme le rĂ©sultat dâune folie temporaire. Il nâa aucune trace de maladie mentale. La fille de Halimi a dĂ©clarĂ© que Traore lâavait appelĂ©e, « sale juive » dans lâascenseur du bĂątiment de sa mĂšre.
Kalifat et de nombreux autres dirigeants de la communautĂ© juive de la France ont dĂ©clarĂ© que le comportement de Traore suggĂšre que le meurtre de Halimi Ă©tait le rĂ©sultat dâun crime antisĂ©mite et exigeait quâil soit poursuivi en consĂ©quence. Cependant, un acte dâaccusation dĂ©posĂ© contre lui ne mentionnait pas lâantisĂ©mitisme ou tout autre Ă©lĂ©ment aggravant. Le CRIF lâa qualifiĂ© de dissimulation.
Belloubet a dit quâelle sâempathie avec les proches de Halimi et suit le procĂšs de prĂšs, mais quâelle nâinterviendrait pas, a dĂ©clarĂ© mardi le communiquĂ© CRIF.
Le 16 juillet, le prĂ©sident français Emmanuel Macron a fait rĂ©fĂ©rence Ă lâaffaire Halimi, aprĂšs avoir Ă©tĂ© invitĂ© publiquement Ă le faire lors dâun discours de Kalifat. Macron a dĂ©clarĂ© que le pouvoir judiciaire devrait âclarifier la vĂ©ritĂ©â dans le cas âmalgrĂ© les dĂ©mentis du meurtrier »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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