Les dirigeants des communautés juive en bordure de Gaza ont envoyé dimanche une lettre urgente au Premier ministre Benjamin Netanyahu et au ministre de la Défense, Avigdor Liberman, avertissant qu’en raison de l’effondrement du traitement des eaux usées dans la bande de Gaza, l’usine de dessalement d’Ashkelon, qui fournit de l’eau potable aux citoyens de l’État d’Israël, s’est également effondrée, a déclaré Israël Hayom.
Il semble que, qu’à la suite de la réduction de l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza, les eaux usées se situent à proximité des communautés qui entourent la bande de Gaza, et polluent les cours d’eau locaux et l’eau potable de toute la région Sud.
‘Nous sommes au bord d’une crise sanitaire qui n’obéit pas aux frontières politiques’, a déclaré la lettre.
La lettre conjointe des cinq maires des communautés de Sha’ar Hanegev, S’derot, Ashkelon, Sdot Negev et Eshkol demande au gouvernement de prendre l’initiative pour prévenir une crise de santé à leur porte.
‘C’est une situation absurde dans laquelle l’État d’Israël investit d’énormes ressources politiques et financières pour maintenir la sécurité de la vie de nos résidents, tandis que 90 000 mètres cubes d’eaux usées de Gaza s’écoulent dans le système d’eau de la région’, ont écrit les cinq maires.
‘En tant que chefs de municipalités qui entourent la bande de Gaza, nous sommes conscients de la complexité de la question de Gaza et de tous ses produits dérivés, et nous sommes certains qu’une série de considérations stratégiques se sont présentées suite à la décision (pour couper l’électricité) ‘, ont ajouté les maires. ‘Il s’agit d’un conflit palestinien interne dont les victimes sont les habitants de Gaza’.
Cependant, les maires ont souligné : «Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que ce conflit ne nuise directement et sévèrement aux habitants en bordure de Gaza [israélienne] et aux communautés du Sud».
‘Sans une solution fondamentale et à long terme à la crise de la santé qui frappe à la porte, nous allons faire face en plus aux menaces des tunnels et des missiles et aujourd’hui aux maladies, à la pollution de la mer et du littoral, à la pollution de l’eau potable et la pollution de l’eau agricole dans la région ‘, ont averti les maires.