« La LDJ est une organisation raciste et fasciste »,c’est ce que l’on pouvait entendre il y a plusieurs semaines de la bouche du co-président du Mrap.
Plusieurs associations réitèrent leur demande au ministre de l’Intérieur de dissoudre : « le groupuscule, en tant que groupement de fait ».
En avril 2002 a débute le boycott de ce parti pro-israélien à l’encontre des associations pro-palestinienne (et pro-terroristes selon certaines) :
« Nous avons écrit de nombreuses lettres aux autorités ou les avons alertées lors d’entretiens, des parlementaires ont fait de même, et aucun résultat n’a été obtenu », déplore l’Union juive française pour la paix dans un communiqué, le 11 juillet 2012.
Et comme , cette bande de jeunes juifs qui n’a jamais blessé quiconque en passant….une pétition a été mise en ligne pour tenter d’alerter le nouvel exécutif et Jacob Cohen, une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur Manuel Valls avec le soutien de CAPJPO-EuroPalestine.
Heureusement, pour le Crif, l’interdiction de la LDJ n’est pas à l’ordre du jour, estime Richard Prasquier :
« Le choix de la dissolution ne me paraît pas être un sujet d’une grande urgence. Je ne pense pas que la LDJ ait été accusée de méfaits graves. J’en n’en sais d’ailleurs pas grand-chose. »
Il faudrait se tourner vers des groupes bien plus dangereux que cette bande de jeunes qui s’expriment à coups de lancé de farine, et de peinture…
Moins grave que le groupuscule djihadiste Forsane Alizza qui pour rappel a été dissous par Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, en février dernier. Mais aussi de la « Tribu K », dissout aussi en juillet 2006.