Depuis quelques mois, les résidents d’Itamar, principalement une communauté juive orthodoxe situés dans les montagnes de Samarie, non loin du sud-est de Shechem, doivent faire face depuis des mois aux incendies des ordures des arabes dont les matières sont dangereuses. En raison de la proximité de la base de la Brigade de Samaria sur le site, les soldats qui servent dans la région se situent également proche du site et sont aussi victimes de particules de fumée qui s’élèvent des feux.

Il y a quelques mois, suite aux appels du mouvement Regavim et du Conseil régional de Samarie à l’Administration civile des FDI, une unité d’inspection et l’agent régional de protection de l’environnement sont arrivés sur le site, et ont confisqué les outils d’ingénierie utilisés et bloqué les routes d’accès qui étaient pourtant interdites d’accès sans un permis. Mais, aujourd’hui ces mêmes arabes sont revenus pour brûler leurs déchets et polluer tous les gens vivants dans cette région.

Dimanche, les avocats de Regavim, Avi Segal et Yael Sinmon, ont adressé un appel urgent au ministre de la Défense et à l’Administration civile en disant que «les jeux de chat et de souris dirigés par les criminels environnementaux palestiniens doivent être complètement arrêtés et que la pollution atmosphérique et les dommages pour la santé aux résidents doivent être arrêtés en urgence. Le temps est venu pour que l’État d’Israël agisse comme un souverain, et pour que nos générations futures empêchent cette destruction.

Regavim a récemment publié son rapport « Smelly Story », qui couvre le phénomène des décharges illégales en Judée-Samarie. Selon la cartographie initiale, il existe actuellement environ 200 sites de combustion illégaux, dispersés sur les collines du sud d’Hébron au nord de la Samarie, dont environ un tiers est situé dans la zone C, qui relève entièrement de la juridiction israélienne.

Ces centaines de sites brûlants créent une énorme quantité de fumée qui est une nuisance majeure pour les communautés voisines – juives et arabes. Les dommages écologiques causés par la combustion des déchets varient entre les sites et dépend de leur proximité avec les établissements, la direction du vent et des conditions changeantes.