Jamais les élections présidentielles des USA n’ont été aussi dramatiques que celles qui ces jours-ci crèvent l’écran.

Les américains n’ont jamais connu autant de crises de conscience aussi aiguës, ni n’ont glissé dans un slalom aussi dérapant et dangereux que celui devenu terriblement familier depuis la montée au pouvoir du président Hussein Barack Obama.

Face à ce cul de sac tous se demandent pourquoi, comme sous un maléfice, avaient-ils voté pour un président charismatique, il est vrai, mais encombré d’un curriculum vitae des plus énigmatiques.

Ni le slogan miraculeux du « progressisme », ni le sourire enchanteur du candidat de couleur, étaient derrière ce revirement politique, seules se trouvaient la « soif insensée du changement » et la quête d’une diplomatie plus fraîche et plus jeune, en remplacement à celle trop rituelle et lassante des démocrates de la fin du siècle dernier, début des années 2000, clairsemée de guerres, dont l’utilité et l’avantage restent à ce jour controversés et obscurs.

Les quatre années du président Obama se soldent en fin de compte par une liste affligeante d’événements qui, si l’objectif escompté ouvrait la voie à l’amélioration de la situation politique macabre du Moyen-Orient, n’a réussi en faite, qu’à l’aggraver, à un niveau où la sécurité du monde entier flirte outrageusement avec le gouffre.

Obama promettait une paix et des concessions mirobolantes aux palestiniens au lendemain de son élection à la Maison Blanche, lors de son discours prophétique et enthousiaste au Caire. Discours qui mettait Israël au pied du mur et enflait démesurément les voiles du monde arabe, convaincu enfin d’avoir en Obama, un partenaire irascible contre Israël.

Implicitement ou délibérément, Obama avait déclenché un violent remous dans l’éventail politique régional traduit par un jeu brusque de domino effrayant, culminant en la presque délégitimation du petit état juif. L’antisémitisme latent piqua du nez tant en Europe que parmi les voisins les plus proches d’Israël. Les amis d’hier d’Israël devinrent brusquement ses ennemis, et les flottilles dites humanitaires se multiplièrent au point de devenir harassantes.

Israël se retrouva du jour au lendemain menacé de tous les côtés avec un soi-disant allié américain qui s’éclipse lorsque le jeu devient trop serré pour le petit état juif. Les conflits laissés en héritage par les précédents chefs d’état américains ne connurent ni amélioration, ni solution, au contraire, ils n’ont fait qu’empirer et la moisson de vies humaines depuis s’est aggravée.

Le « printemps arabe » sur lequel Obama avait placé tous ses pions, s’avéra n’être qu’un mirage, un subterfuge qui permit aux Frères Musulmans d’extorquer le pouvoir aux pays qui luttaient pour se défaire du joug de leurs dirigeants despotiques. La Tunisie et son jasmin courent vers une théocratie avec la Charia coincée sous le bras, la Lybie ressemble à un cadavre que les chacals déchiquètent, et l’unique allié américain de la région, l’Egypte suit splendidement la voie islamique, entrainant derrière lui la majorité des pays arabes moyen-orientaux.

Mais Obama ne sait pas regarder droit dans les yeux de cet ennemi qui ne cesse de croître et de menacer non seulement le petit Israël, mais aussi et surtout les américains, comme l’annonçait tout récemment le chef de l’état iranien, khameini… « mettre fin à l’entité sioniste et à ses protecteurs les américains ».

C’est donc le désespoir qui mène les américains aux urnes et qui décidera non seulement du destin de cette grande nation, mais aussi de l’Occident tout entier.

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