Les restaurants israéliens peuvent dire aux clients qu’ils servent des aliments kosher, même s’ils ne possèdent pas la certification officielle de kashrut du rabbinat de l’État, selon la Cour suprême.

La décision a été rendue mardi et vient un an après que la Cour suprême a statué que les entreprises ne peuvent pas se décrire en tant que kasher à moins qu’elles ne soient certifiées officiellement auprès du rabbinat.

Selon la loi interdisant la fraude de la Kashrut: «Le propriétaire d’un établissement alimentaire ne peut pas présenter l’établissement en tant que kasher à moins qu’il ait reçu un certificat de kashrut» par un état officiel ou un rabbin local.

De nombreux propriétaires de restaurants se plaignent que le monopole du rabbinat sur la surveillance du kasher qui entraîne une corruption et une relation contradictoire générale entre les entreprises et les superviseurs rabbiniques. En réponse, plusieurs restaurants ont commencé à utiliser le Hashgacha Pratit, ou une supervision privée.

La juge en chef Miriam Naor a écrit dans la décision du tribunal que, bien qu’une entreprise ne puisse pas prétendre qu’elle soit kasher, elle peut dire à ceux qui demandent où elle achète sa denrée alimentaire et comment elle est préparée.

« En supposant qu’il dit la vérité, rien n’empêche un établissement alimentaire de préciser que la viande qu’il sert a été achetée dans un abattoir qui porte la certification kosher; et que le poisson qu’il sert n’est que ceux avec des nageoires et des écailles « , a déclaré Naor, selon le Times of Israel.

L’Israel Democracy Institute a loué la décision. « En décidant que le rabbinat n’a pas le seul pouvoir de forcer les entreprises à obtenir des permis de kashrut, la Cour suprême brisait à juste titre le monopole du kashrut. Cette décision est une étape importante vers la privatisation du marché kashrut.

Alors que le rabbinat continuera d’être un acteur important sur ce marché privatisé, chaque propriétaire d’entreprise pourra bientôt choisir, entre l’utilisation des services officiels de kashrut ou le maintien des exigences du kashrut en fonction de conceptions personnelles pour lesquelles il assume toute la responsabilité et que les clients ont l’option d’accepter sur la base de la confiance « , a déclaré le Dr Shuki Friedman, directeur du Centre pour la religion, la nation et l’état de l’institut.

 

7 Commentaires

  1. Il y a un gourou pas loin, la « cour suprême de volailles » l’autorise parait-il à convertir au judaïsme moyennant un plongeon depuis la falaise dans une bassine d’eau

    Les Kétouboth pourront être imprimée sur une HP, directement et en couleurs, échangée par Whatsapp, avec pour témoins deux robots

    Les circoncisions pourront être opérées, non plus par des mohels, mais dans une usine de charcuterie à la chaîne, pour qu’il n’y ait plus aucune perte

    A présent il sera autorisé que les Bar Mitzvoth, ne se dérouleront plus dans une synagogue mais dans Bar qui prendra alors le qualificatif de Bar Mitzvah

  2. très drôle, c’est digne d’une pièce de Moliere ! Moliere aurait pu appeler sa pièce : les juges vont au marché. c’est fou ce que les juges de la Cour Suprême sont polyvalents ! vous pourriez leur demander une décision sur n’importe quel sujet, ils sont compétants, pas besoin d’avis d’experts, ils ont réponse à tout ! ils peuvent statuer si D.ieu existe ! ils vous diraient nous lui avons téléphoné, mais la ligne était occupée, nous l’avons astreint à des heures de permanences. Je ne comprends pas comment encore aucun sceniariste ne s’est pas encore inspiré des décisions comiques de la Cour Suprême pour écrire quelque chose de marrant !

  3. La court suprême est supérieur à HM elle donne ses lois aux hommes une bande de naze un coup de pied au cul à tous ces abruti !!!! Machiah arrive !!!

  4. Ça ne change rien car il est plus que très dangereux (si on ne veut pas manger Tareff) de manger dans un endroit publique ou il y a une teoudate VALIDE et peu importe le pays.
    De plus cette teouda doit être originale (pas de copie) et de surcroit valide et validée par un BET DIN compétent.
    Ceux qui n’en on pas ne pourront que rêver de me voir m’assoir chez eux (et encore!)
    Si la cour suprême mange pas cachère c’est leur droit (je dirais même leur devoir au point ou ils en sont) mais NE PAS MANGER DANS UN ENDROIT OU IL N »Y A PAS DE CERTIFICAT VALIDE est considéré par tous les vrais rabbanim (sans exception) du monde comme ne pas manger du porc et donc de faire une grande mitzva de la TORAH et ainsi de se proteger!

  5. Que toutes les autorités rabbiniques compétentes se joignent et diffusent LARGEMENT la liste de tous les points de restauration autorisés avec le niveau de cacherout (simple,Mehadrin…) et ce 3 ou 4 fois par an selon le besoin.
    Cette Liste sera bien sur accessible sur le NET et bouclera la bouche a la cour suprême.

  6. La court suprême une bande de voyous et de corrompu !!! De la merde sans nom la douma en quelque sorte !!!