Des centaines de policiers et de policiers des frontières ont attaqué lundi, dans la nuit, le quartier arabe d’Isawiya, à Jérusalem-Est, sur le mont Scopus, près du centre médical Hadassah. Le raid faisait partie d’une opération policière étendue et intégrée visant à améliorer la qualité de vie des résidents locaux.
Le but général de l’opération, telle que définie par le commandant du district de Jérusalem, le général Yoram Halevi, est de traiter de manière décisive toute personne impliquée dans des délits criminels, troublant l’ordre public et le terrorisme, tout en améliorant la qualité de vie. La police a arrêté des résidents du quartier, des émeutiers et les contrevenants, en examinant les licences des entreprises locales qui ne remplissent pas les conditions de sécurité et la licence requises par la loi, et en contrôlant le respect des décisions d’assignation à résidence contre des personnes locales.
Pendant ce temps, les autorités municipales sont intégrées à l’opération pour réparer le système d’éclairage public, enlever les dépotoirs et les risques liés à la sécurité, ainsi que les panneaux suspendus illégalement qui présentent un danger pour les piétons et sont couverts de graffitis.
L’opération met largement l’accent sur les réparations dans les écoles locales, en collaboration avec la police communautaire: les trottoirs et les passages pour piétons sont marqués clairement et les risques pour la sécurité sont identifiés et supprimés pour la sécurité des élèves qui se rendent à l’école.
Le raid de nuit a visé des locaux contre lesquels la police a recueilli des preuves de leur participation à de récentes émeutes violentes, notamment jeter des pierres et des cocktails Molotov dans les véhicules des forces de sécurité et blesser le personnel de police.