A chaque anniversaire, les parents israéliens exigent un gâteau sans noix, lait ou gluten, et ce phénomène est de plus en plus croissant, pourquoi les enfants israéliens sont de plus en plus allergique ? La raison n’est pas aussi compliqué … que l’on pense.
Nir, un charmant enfant de Hadera qui est allergique aux noix et au lait doit être accompagné d’un assistant à l’école qui l’accompagne durant la journée et s’assure que la nourriture qu’il va manger n’est pas interdite pour lui au risque de causer des conséquences graves jusqu’à la mort. Mais l’assistant n’est pas 24H24 avec l’enfant et Nir est supposé déjeuné parfois sans un garde à ses côtés.
Il y a quelques semaines, la Cour suprême a jugé que les programmes de l’après-midi dans les écoles ne peuvent pas discriminer les enfants allergiques et à la demande de leurs parents, une équipe spéciale doit aujourd’hui prendre soin de l’enfant. Mais cette décision n’est pas éffective dans tout le pays et Nir doit rentrer à la maison tous les jours pour être surveillé par ses parents.
A part la seringue qui censée sauver des vies en cas d’aliment interdit ingéré, le grand débat fait rage dans le pays. Le ministère de l’éducation tente de mettre en place au sein de chaque école, un personnel spécialisé dans le traitement des enfants et particulièrement en cas d’urgence par la présence de seringue conçus pour traiter les crises graves. Le système éducatif refuse d’accepter la responsabilité et il est difficile de les blâmer. L’an dernier, le MDA a traité près de 900 cas d’allergies graves nécessitant une intervention médicale, dans dix pour cent des cas, les patients ou les patientes sont entrés dans ce qu’on appelle un « choc anaphylactique » mettant leur vie en danger. Et ces chiffres sont en constante augmentation. Par conséquent, ce n’est plus une surprise aujourd’hui de trouver des enfants dans de tels cas dans chaque classe.
Mais selon les spécialistes contre les allergies, ce genre de situation pourrait être évitée, car en vérité, il n’y a pas d’allergie. Bon nombre de personnes découvrent au milieu de leur vie qu’elles ont soudainement développé une allergie potentiellement mortelle. La question demeure: pourquoi cela arrive-t-il soudainement et pour de plus en plus de gens?
Autrement dit, la vie moderne est trop stérile pour la race humaine. De l’eau propre, du lait pasteurisé, des aliments transformés, des ménages sans fin, et toutes ces « choses trop propres » qui émoussent le système immunitaire qui trouve de nouveaux ennemis dans les pommes, le lait, les noix, tout y passe… S’il y a quelques années, le nombre de garçons et de filles allergiques était de 1%, ce chiffre représente aujourd’hui plus de 4% de l’ensemble des garçons et des filles.
Voici donc le conseil des spécialistes :
La prochaine fois que vous voyez vos enfants sauter dans une flaque de boue, laissez-les ! Ils défient le système immunitaire et cette approche a été adoptée dans les jardins d’enfants. Si vous courez après le garçon ou la fille avec un gel désinfectant pour les mains, eh bien, ce genre d’attitude, n’est pas bonne. A cause de cette nouvelle réalité, il y a des cas dans lesquels le corps constitue des ennemis assez étranges comme l’histoire de Liron, qui chaque week-end s’enferme dans la pièce et ne sort pas. L’histoire complexe de Liron est un test de la façon dont le système est censé être mené. En troisième année, Liron arrivait à l’école avec un assistant qui passait volontairement devant un enfant et un sandwich pour enlever cette peu chez Liron. Mais au cours des trois dernières années, il a été capable de se gérer seul, même si l’école et les parents l’ont aidé.
Mais en Israël, cette nouvelle méthode a été inventée : l’assistant d’accompagnement fait dépenser au système scolaire, pour environ trois mille cinq cents garçons et les filles allergiques environ cent vingt millions de shekels chaque année. Le ministère des Affaires sociales dépense plusieurs dizaines de millions de plus pour aider ces enfants.
Cet argent aurait pu être utilisé à d’autres fins, comme le cas de Shahar Cohen, âgé de quatre ans, qui est allergique au sésame. C’est son deuxième traitement à l’hôpital Assaf Harofeh où il est en train de recevoir des doses minimales « interdites » jusqu’à ce que le système s’habitue . En dehors de cette petite pièce, des dizaines d’enfants de partout dans le pays attendent aussi dans la liste d’attente jusqu’en 2020 .