Combien mauvais serait un second mandat d’Obama pour Israël ? Très mauvais vraiment !!!
Une campagne électorale n’est généralement pas un intervalle idéal où il serait intelligent de rudoyer des groupes de vote. Mais un aperçu de la nouvelle plate-forme du Parti Démocrate américain nous révèle ce à quoi ressembleraient les quatre prochaines années pour Israël, si Obama, son meilleur ami à la Maison Blanche depuis Jimmy Carter, décroche une extension de pouvoir.
Des rumeurs irréfutables de contacts confidentiels entre l’administration Obama et le Hamas ont été ébruitées tout au long de son premier terme. Jusque-là le seuil n’a pas encore été ouvertement franchi. Au second terme, ce sera un tout autre scénario.
« Les Etats-Unis et leurs partenaires du Quartet doivent maintenir l’isolation du Hamas jusqu’à sa renonciation au terrorisme, sa reconnaissance au droit d’exister d’Israël et son respect des accords passés. »
Ces conditions énoncées ci-dessus, stipulées dans la plate-forme de 2008, sont dans l’actuelle plate-forme évanescentes. La dénomination Hamas n’apparaît nulle part. Soyons clairs, Obama n’a jamais souffert de crises de conscience en faillant à ses promesses faites durant sa campagne électorale.
La non-figuration du Hamas dans la plate-forme actuelle, est l’indication des changements qu’Obama cherche à exercer sur Israël durant son second terme, lorsque les contacts directs entre les USA et le Hamas iront bon train.
Les changements que nous confronteront entre la plate-forme de 2008 et celle de 2012 se résumerons par : « Nous insisterons à ce que tout partenaire palestinien reconnaisse le droit d’exister d’Israël, rejette la violence et adopte les accords existants. »
Le « Tout partenaire» est lourd de conséquences. Disparue l’hypothèse classique qui faisait de l’Autorité Palestinienne sous le Fatah le partenaire exclusif. Le générique « tout partenaire » met fin à cette exclusivité et permet un virement vers le Hamas. Tout partenaire pourra alors s’incruster dans l’espace vide laissé intentionnellement sur la plate-forme. Le Hamas, devient Partenaire Palestinien par défaut, encore indéfini, mais clairement prémédité.
Les trois conditions principales – le droit d’exister, le rejet de la violence et l’adhésion aux accords existants – semblent raisonnables, mais en réalité, elles ne signifient rien. Les États-Unis avaient été catégoriques à ce sujet, exhortant le Fatah à y adhérer, quand bien même ce dernier passa toute une décennie à les violer. « Les accords existants » en guise « des accords passés » est également un important décalage d’objectif.
Les termes : Jérusalem capitale indivisible d’Israël et aucun droit au retour aux palestiniens – ont également disparus du lexique de la nouvelle plate-forme. Il est clair que le nouveau paradigme d’Obama vise à infliger à Israël des négociations avec le Hamas sur le statut de Jérusalem, tout en ouvrant les portes à au moins la moitié des soi-disant réfugiés.
Les discordances les plus significatives dans cette plate-forme, une fois avoir dépouillé le texte de toute la rhétorique, viennent en termes d’engagements distinctifs. La plate-forme de 2008 contenait un certain nombre d’engagements déterminants, dont les plus considérables étaient l’« Engagement du soutien de la paix », Le gage des États-Unis à limiter la portée des concessions exigées d’Israël par les palestiniens.
Par exemple, lorsque la plate-forme de la convention Nationale Démocratique de 2008 stipulait : « Il n’est guère réaliste d’anticiper un retrait total et complet aux lignes d’armistice de 1949 à l’issue des négociations sur le statut final. Jérusalem est et restera la capitale d’Israël. » C’était une façon de rassurer Israël qu’en poursuivant ses négociations, il ne perdrait pas sa chemise ».
Ces engagements étaient presque dénués de sens et ruinant, puisque les États-Unis ne les ont actuellement jamais respectés. Les soustraire complètement, n’a d’autre signification hormis celle que Barak Obama 2012 ne souhaite prendre aucun engagement envers Israël en échange des négociations, en top à certaines torsions de bras et transactions commerciales très communes aux membres du Congrès et aux sénateurs qui défendent les industries de leurs districts.
La nouvelle plate-forme possède un langage apaisant visant la foule pro-israélienne, mais très peu d’engagements spécifiques. C’est tout un jeu de mots. Et si bien la composition de la nouvelle plate-forme, essayez de vous imaginez à quel point la réalité ira de mal en pis, surtout après l’abominable échantillon d’Obama en ces derniers jours.
(Inspiré du texte de Daniel Greenfield)
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