Teva, la plus grande compagnie pharmaceutique israélienne, va licencier plus de 1 300 travailleurs en Israël. Des licenciements massifs à l’étranger, en Europe et aux États-Unis, sont également à prévoir.
La diminution du nombre d’employés est principalement due à la détérioration de la position de l’entreprise sur le marché.
Un médicament bien connu, Copaxone, qui a apporté à l’entreprise son revenu principal, n’est plus exclusif. Une période de protection par brevet est passée, au cours de laquelle il est interdit de produire des analogues de ce médicament, et d’autres entreprises ont reçu la permission de le produire.
Copaxone est un remède contre une maladie commune, la sclérose en plaques, une maladie chronique du système nerveux central. Dans le passé, Teva a essayé de mener des recherches sur le changement de dosage du médicament, mais cela n’a pas eu beaucoup de succès. Le médicament était basé sur les résultats d’études menées à l’Institut Weizmann dans les années 60 du siècle dernier.
Une autre direction commerciale importante de Teva est la production de génériques, médicaments d’autres fabricants, pour lesquels la durée de la protection par brevet a été dépassée. Teva est le plus grand producteur de génériques au monde. Mais, dans cette direction, l’activité de la société aux Etats-Unis s’est sensiblement ralentie.
Elle va mal sur les marches des bourses