Selon un site officiel du Hamas pour les «réfugiés palestiniens», il y a eu une émeute dans le camp Al Bureij le 11 novembre. Pendant l’émeute, les jeunes ont attaqué les écoles de l’UNRWA avec des «engins explosifs» effrayant les étudiants et les enseignants.

Cela n’a été rapporté nulle part dans les médias, pour quelle raison ?

Voici ce qui s’est passé :

Sous la pression des nations occidentales qui ont des préoccupations sur le parti pris de leur matériel didactique, l’UNRWA utilise au sein de ces écoles, une rubrique nommée «matériaux d’enrichissement» pour masquer certains enseignements antisémites les plus flagrants au sein du programme officiel palestinien qui viole les normes de l’ONU.

Ainsi, par exemple, les manuels officiels de l’AP demandent aux élèves de quatrième année de s’instruire sur la malnutrition et pour cela utilise les «martyrs» des prisonniers palestiniens en Israël. Mais les « matériaux d’enrichissement » demandent plutôt aux étudiants de rechercher des sujets sur la malnutrition sur Internet.

Un autre exemple est la leçon sur la pollution de l’air mais dans leur écoles, on parlera par exemple des bombes fumigènes israéliennes à Gaza. Le matériel ajouté a changé l’exemple qui devait normalement parler des feux de forêt.

Les enseignants se sont plaints des modifications apportées au programme d’études, et l’UNRWA a menacé de licencier quiconque ne s’y conformerait pas, selon l’agence de presse officielle Wafa.

Cette nouvelle a été publiée le 9 novembre, deux jours avant les émeutes.

Le site du Hamas indique qu’après les émeutes, les parents concernés ont rencontré les responsables de l’UNRWA et que l’UNRWA a accepté que les écoles puissent organiser des « manifestations nationales » qui allaient être restreintes. Ce n’est pas clair si cela se réfère à un édit séparé de l’UNRWA pour restreindre les activités scolaires anti-israéliennes et antisémites (comme nous l’avons vu dans le passé ) ou si c’est une façon indirecte de faire référence aux changements curriculaires. Ils semblent que ces deux faits soit certainement liés.

L’UNRWA a cédé aux menaces et à la violence, qui ont presque certainement été déclenchées par les parents et les enseignants eux-mêmes.

Mais personne n’a parlé des émeutes pour commencer, puisque c’est Gaza et les centaines de journalistes ne sont pas intéressés à rapporter des nouvelles trop inconfortables. Ce n’est qu’après l’accord où l’UNRWA a cédé aux menaces et à la violence que cet événement est passé comme un problème de sécurité.

L’idée que la police enquête et arrête les gens jetant des bombes incendiaires dans les écoles de Gaza est tout simplement absurde, lorsque le gouvernement du Hamas soutient de tels agissements.