Patrice Romedenne est un journaliste chargé de la revue de presse sur Télé-Matin. Il a accusé le journal « L’Humanité » de défendre un terroriste, en parlant du franco-palestinien Salah Hamouri. Suite à son intervention, il a été visé par de nombreuses plaintes auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) :
Les propos du journaliste de France 2 :
« Menteur ou pas menteur ? Cela fait 100 jours que ce Franco-palestinien végète dans une prison israélienne. Il est accusé d’avoir copiné avec des terroristes. Le journal L’Humanité a décidé qu’il était innocent et lance donc une campagne de sensibilisation pour le faire libérer. Mais qui ment ? Israël ou L’Humanité ? »
L’Humanité qui est un journal islamo-gauchiste a réagi avec véhémence :
Insulte à Salah Hamouri. Insulte à son épouse Elsa. Insulte à son fils et sa famille. Insulte à tous ceux qui défendent la justice et le droit international partout dans le monde, sans préjuger de nationalités ou de confessions. Insulte au service public. Insulte à la profession de journaliste. Patrice Romedenne, en moins de trois minutes, en direct et sur le plateau de France 2, a réussi ce tour de force. Le seul dont il est capable ?
À ce point-là, ses manipulations relèvent-elles de la simple atteinte à la déontologie journalistique ?
Outrées par l’attitude du chroniqueur, de nombreuses personnes ont déjà interpelé le médiateur de France 2. D’autres se sont adressées directement au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). La justice, en France, pourrait être saisie. Tous les jours, dans “l’Humanité”, continuera à apparaître le portrait de Salah Hamouri et le nombre de jours de sa détention. « Pour ceux qui ne savent pas. Pour ceux qui se taisent. Pour ceux qui ne savent jamais, quand le temps est à l’orage » a fustigé le journal islamo-gauchiste dans une tribune.
Né à Jérusalem de mère française et de père palestinien, le membre de l’organisation terroriste du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), arrêté le 13 mars 2005, a été reconnu coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien de projet d’assassinat du rabbin Ovadia Yossef, le défunt dirigeant spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass.
Fin août, le Franco-palestinien a de nouveau été arrêté par les forces de l’ordre israéliennes à son domicile de Jérusalem.