Reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël ne nuira pas au processus de paix. L’étape est totalement justifiée.
Jérusalem est la capitale officielle de l’État d’Israël et le centre de son gouvernement depuis 1950. Jérusalem est le siège du président israélien, de la Knesset et de la Cour suprême, siège de la plupart des ministères et des institutions sociales et culturelles. Jérusalem est l’ancien centre spirituel du judaïsme et est également considérée comme une ville sainte par les membres d’autres religions. Israël protège les lieux saints de toutes les religions.
La Cour Suprême et la Knesset à Jérusalem ( Ministère des Affaires Etrangères d’Israël )
En 1967, la Jordanie a rejeté les avertissements d’Israël et a lancé une guerre d’agression contre Israël en bombardant Jérusalem. En réponse et en légitime défense, Israël a libéré Jérusalem-Est, alors contrôlée illégalement par la Jordanie.
La fumée s’élève au-dessus de Jérusalem depuis le barrage d’artillerie jordanien dans la guerre de 1967.
3. En tant que tel, le statut d’Israël à Jérusalem-Est est entièrement légitime et légal et accepté par la communauté internationale en vertu du droit international des conflits armés.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
4. L’unification de Jérusalem en 1967 par l’extension de sa loi, de sa juridiction et de son administration à Jérusalem-Est, bien que non acceptée par la communauté internationale, n’a pas altéré la légalité de la présence et du statut et de la gouvernance d’Israël dans la ville.
5. Les États-Unis ont toujours déclaré que la question de Jérusalem devait être résolue par la négociation dans le cadre d’un règlement de paix juste, durable et global.
6. De nombreuses résolutions et déclarations politiques de l’ONU, de l’UNESCO et d’autres organisations tentent de réviser et déformer la longue histoire de Jérusalem et de nier les droits religieux, juridiques et historiques fondamentaux du peuple juif et de l’État d’Israël à Jérusalem, Elles n’ont aucun statut légal et ne sont pas contraignants. Elles ne représentent rien de plus que les points de vue politiques des États qui ont voté pour les adopter.
Yitzhak Rabin, Bill Clinton et Yasser Arafat lors de la cérémonie de signature des Accords d’Oslo le 13 septembre 1993. ( Vince Musi / La Maison Blanche – gpo.gov
7. L’OLP et Israël ont convenu dans les Accords d’Oslo que « la question de Jérusalem » est une question de négociation permanente qui ne peut être réglée que par une négociation directe entre eux en vue de régler leurs revendications respectives. Le président des États-Unis, ainsi que les présidents de la Fédération de Russie, de l’Égypte, le roi de Jordanie et les représentants officiels de l’UE sont parmi les signataires des accords d’Oslo.
8. Ni les résolutions de l’ONU / UNESCO, ni les déclarations des gouvernements, des dirigeants et des organisations ne peuvent imposer une solution à la question de Jérusalem, ni ne peuvent dicter ou préjuger du résultat de telles négociations.
9. Reconnaître les faits selon lesquels Jérusalem est la capitale d’Israël et reconnaître que la localisation de l’ambassade américaine à Jérusalem est la prérogative souveraine des États-Unis ne nuiraient en rien au processus de négociation de paix. Ils seraient une reconnaissance d’une situation factuelle de longue date et la rectification d’une injustice historique.
10. Les Déclarations du roi de Jordanie, des dirigeants palestiniens et des dirigeants arabes selon lesquelles la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël ou la localisation de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem mettrait en péril le processus de paix et provoquerait une vague de violence. Il s’agit là de menacer un gouvernement souverain et d’incitation à la violence. S’abandonner à de telles menaces de violence et de terrorisme serait un dangereux précédent et un signe de faiblesse.
Remarque
1 Déclarations des ambassadeurs Goldberg (1967) et Yost (1969), déclaration du secrétaire d’État Rogers (1969) et lettre du président Carter (1978).
L’ambassadeur Alan Baker est directeur de l’Institut des affaires contemporaines au Centre des affaires publiques de Jérusalem et responsable du Global Law Forum. Il a participé à la négociation et à la rédaction des accords d’Oslo avec les Palestiniens, ainsi qu’à des accords et à des traités de paix avec l’Égypte, la Jordanie et le Liban. Il a été conseillé juridique et directeur général adjoint du ministère des Affaires étrangères d’Israël et ambassadeur d’Israël au Canada.
{ Publié sur lesite JCPA et traduit par Jean Vercors sur infos-israel.news }
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